Ikea : des miroirs vendus dans les magasins de l’enseigne rappelés partout en France

Des miroirs qui se vendent dans les magasins Ikea de toute la France font l’objet d’un rappel national. Détails dans les lignes qui suivent.

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Non, il n’y a pas que les produits alimentaires qui peuvent faire l’objet d’un rappel produit. Les produits non alimentaires peuvent également se faire rappeler. En effet, les fixations de miroirs que l’on trouve dans tous les Ikea de France font l’objet d’un rappel national. Raison : risque de casse qui pourrait occasionner des blessures. Les détails dans cet article.

Le miroir « Lettan » chez Ikea

Ces miroirs sont pratiques pour vérifier que sa tenue est adéquate avant de sortir. Cela étant, il importe de bien les fixer. Cela dit, de nombreux miroirs vendus dans tous les Ikea de France font actuellement l’objet d’un rappel produit.

C’est ce que Rappel Conso, le site du gouvernement, indique sur son site. Faites donc attention ! Les fabricants suédois ont nommé le miroir en question « Lettan ». Tous les Ikea de toute la France vendent ce miroir depuis le 1ᵉʳ février 2020.

Voici à quoi se référer pour repérer ces miroirs :

  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 60435269
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 00435314
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 30435303
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 80435305
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 20435308
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2105, code-barres : 80435310

On peut trouver les numéros de lots sur une étiquette à l’arrière du produit.

À réparer avec des fixations de remplacement

Quelle est la raison de ce rappel produit national ? Eh bien, il faut savoir qu’avec ces miroirs, il y a des fixations qui servent à les accrocher au mur. Ce sont en fait ces fixations qui sont les objets de ce rappel. À en croire l’organe gouvernemental, elles pourraient se casser et ainsi provoquer des blessures.

Ikea recommande donc de les réparer. Sur son site, Ikea en propose, donc vous pouvez vous y rendre pour commander le nombre de fixations de remplacement requis. Le numéro de l’article est 139 298/1. Sinon, appelez l’enseigne au 0800 603 606.

Des chaises de chez Ikea également

Il y a également des chaises qui se font rappeler. En effet, il y a deux semaines, Ikea avait annoncé ce rappel. Plus exactement, ce rappel porte sur la chaise pivotante Odger anthracite commercialisée dans ses magasins depuis le 1ᵉʳ octobre 2019. C’était pour la même raison que celle des miroirs :

« un risque de chutes et de blessures ».

Rappel Conso a relayé l’alerte qui précise qu’il faut :

« en cesser immédiatement toute utilisation » si vous en avez chez vous.

Vous pouvez également la rapporter :

« dans un magasin Ikea quelconque en vue d’un remboursement intégral ».

Ceci ne nécessite aucune preuve d’achat (reçu).

En effet, Ikea a constaté que le piètement en étoile des exemplaires de cette chaise présente « un risque de rupture ». Celui-ci peut entraîner à son tour un risque de chutes et de blessures pour l’utilisateur.

Sur son site, Rappel Conso précise les références de la chaise concernée :

  • Code-barres : 20 395 270
  • Numéro de lot inférieur ou égal à 2221. On peut trouver le nom et le numéro de lot sous l’assise, moulés dans le matériau qui compose la chaise.
  • Date de commercialisation : depuis le 1ᵉʳ octobre 2019

Vous pouvez contacter Ikea sur son site internet pour avoir plus de renseignements ou bien par téléphone au 0800 603 606. L’appel est gratuit.

À savoir sur les rappels produits

N’importe quel produit peut faire l’objet d’un rappel, qu’il soit alimentaire ou non. Un rappel produit intervient quand les produits à rappeler sont déjà en vente. Dans ce cas, l’alerte est très sérieuse, car le produit présente un danger pour la santé du consommateur.

Pour lancer un rappel produit, le fabricant, le producteur ou le distributeur n’ont pas besoin d’attendre l’aval des autorités sanitaires. Ils peuvent indépendamment émettre un rappel et le gérer. Cela dit, les autorités, comme la DGCCRF ou l’Agencede sécurité du médicament, peuvent également initier la procédure.

Les rappels sont en grande majorité volontaires. Autrement dit, c’est l’entreprise qui initie elle-même la procédure. Elle échange ensuite avec les pouvoirs publics sur les mesures à prendre pour la gestion du retrait. Cela étant, les pouvoirs publics peuvent, via des arrêtés ministériels, imposer des rappels.

Cela arrive quand les entreprises ne veulent pas rappeler les produits elles-mêmes. Les entreprises qui ne mettent pas correctement voire pas du tout en œuvre les procédures de rappel risquent de se faire sanctionner. Elles risquent 5 ans de prison et 600 000 euros d’amende.

Sources : actu.fr

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