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La loi AGEC existe depuis 2020. Néanmoins, elle fonctionne de façon progressive. Ainsi, chaque année voit la mise en œuvre de nouvelles mesures. L’objectif ? Favoriser le développement d’une économie circulaire et préserver l’environnement. Alors que la crise de l’énergie fait rage, cette loi permet de limiter le gaspillage ou encore l’obsolescence programmée. De plus, elle doit inciter les entreprises à produire mieux, en réduisant leur impact écologique. Dans le viseur des pouvoirs publics en 2023, on retrouve les déchets plastiques. Souvent abandonnés par des citoyens peu scrupuleux, ils ne servent généralement qu’une seule fois. Un vrai gâchis et une catastrophe en termes de pollution.
Fin de la vaisselle en plastique
Gadget pratique pour les uns, aberration écologique pour les autres… Les verres et couverts en plastiques s’apprêtent à disparaître en France. Ainsi, les fast-foods ont du commencé à s’y mettre. Chez McDonald’s et Burger King, les gobelets en cartons et cuillères en plastiques n’ont plus cours. Les clients qui commandent sur place ont donc droit à de la vaisselle réutilisable. L’objectif ? Réduire la quantité de déchets plastiques pour ces professionnels.
Attention, pour l’heure cette interdiction des couverts jetables ne concernent pas tout le monde. En effet, pour les restaurants comptant moins de 20 couverts, ils vont rester autorisés. Enfin, si vous faites partie des adeptes de la commande à emporter ou des livraisons, vous recevrez toujours vos plats dans des emballages cartons et plastiques.
Déchets plastiques et cosmétiques
De nos jours, les microplastiques semblent se retrouver partout. Or, si vous utilisez régulièrement des cosmétiques, sache qu’ils peuvent aussi se retrouver dans leurs compositions. À présent, les industriels auront l’obligation de signaler leur présence parmi les ingrédients d’un produit. Dentifrice, gels douches… De nombreux incontournables de notre quotidien font partie des articles concernés.
Mais l’obligation des fabricants ne s’arrête pas là. En 2023, ils devront aussi donner des consignes aux consommateurs. L’objectif ? Lui donner toutes les données utiles pour limiter le rejet de déchets plastiques dans la nature. En effet, d’après l’association Zero Waste et l’ONG Surfrider, la situation reste critique.
« Entre 75 000 et 300 000 tonnes de microplastiques seraient rejetées dans l’environnement chaque année dans l’Union européenne, où ces microparticules persistent et s’accumulent. »
Si vous souhaitez vous renseigner sur ce que contiennent réellement vos produits favoris, sachez qu’il existe une application parfaite. Il s’agit de Quel Produit, lancé par Que Choisir.
Emballages des fruits et légumes
Là encore, ces petits sachets transparents représentent beaucoup de déchets plastiques. Néanmoins, leur interdiction demeure suspendue, suite à une décision du Conseil d’État. Nul doute que la loi AGEC finira par encadrer strictement leur usage.
Pour l’heure, vous pouvez facilement limiter leur utilisation en réutilisant vos anciens sachets. Ou même en ayant recours à des contenants plus durables, comme des sacs en tissus, des boites en verres… En adoptant ce genre de réflexes au quotidien, vous pouvez simplement éliminer des déchets plastiques de votre vie quotidienne.
Déchets plastiques : l’industrie doit se mettre aux normes
Pour éviter le rejet de microplastiques dans la nature, la France a adopté de nouvelles normes. Aussi, dès 2023, les entreprises utilisant ou transportant des déchets ou granulés plastiques devront mettre leurs installations à niveau. L’objectif ? Limiter les risques de rejet du plastique dans la nature. En effet, d’après Que Choisir, les industries représentent une menace conséquente pour l’environnement.
« Là aussi, les quantités qui fuitent dans l’environnement sont faramineuses : environ 160 000 tonnes de granulés sont perdues chaque année par l’industrie, dans l’ensemble de l’Union européenne. Cette mesure, même si elle ne concerne pas directement les consommateurs, est donc très importante. Un projet de loi est d’ailleurs en discussion au niveau européen. »
Enfin, chez les commerçants, l’usage des tickets de caisse va progressivement disparaître. L’objectif ? Éviter de gaspiller du papier et de générer d’autres déchets plastiques.