Sniffy : la marque qui vend de la poudre blanche à sniffer… en toute légalité

La France tente au maximum de trouver des solutions pour inciter les consommateurs à prendre soin de leur santé. Toutefois, Sniffy repousse les limites de la bienséance.

© Sniffy France

Les addictions coûtent cher au consommateur, mais surtout à la société. Ainsi, d’après le site Association Addictions France, le tabac, l’alcool et les drogues illicites représentent un total de 265 milliards d’euros. Sur ce chiffre rocambolesque, les entreprises de dupes comme Sniffy, ou de puffs, tentent de se tailler une part du lion. Leur objectif ? Jouer sur les habitudes des addicts en leur permettant de reproduire un geste compulsif. En effet, les addictions reposent sur plusieurs facteurs.

Il y a d’abord l’aspect social, à l’image de l’alcool. On se souvient d’ailleurs du tollé suscité par la remarque de Léa Salamé envers Artus. Mais, il est de notoriété publique que l’alcool ne jouit pas de la mauvaise réputation du tabac ou autres… Alors que ce dernier fait autant (sinon plus) de ravages que d’autres produits. D’un autre côté, le geste lié à l’habitude libère une décharge salvatrice de dopamine qui aliène les consommateurs. Au-delà même du plaisir de la substance. C’est sur ce créneau que la marque Sniffy tente de jouer depuis plusieurs années. On vous donne les détails.

Sniffy : une fausse bonne idée ?

Dans cette veine, Sniffy répond à un besoin non fondamental. Celui de sniffer un produit pour avoir de l’énergie. Ou se sentir mieux et sociabiliser davantage. À l’image des Puffs, le produit donne la possibilité de tester une méthode associée à des pratiques morbides. Car si ce produit est inaccessible aux moins de 18 ans, beaucoup de mineurs arrivent à s’en procurer. La marque surfe sur la polémique et la curiosité pour vendre…

Mais quelle curiosité ? Le fantasme d’une vie romancée telle qu’on peut les retrouver dans les séries Skins ou Euphoria ? Ces dernières ayant été décriées pour leur glamourisation de la drogue. Pour les acteurs, une fois que le clap de fin a retenti, leur vie reprend son cours. Dans le cadre d’une vraie addiction, pas de clap de fin, mais une longue descente aux enfers. Cela dit, elle peut permettre un bon palliatif aux anciens addicts, avec un accompagnement professionnel. Pour l’heure, les poudres à priser par voie nasale Sniffy sont toujours en vente dans les bureaux de tabac comme en ligne. Chaque paquet contient également une paille. Une imagerie qui n’en finit plus de créer la polémique… Et une publicité redoutable pour la marque.

Rappelons que la firme décline son produit en plusieurs variantes. Avec des saveurs fruitées. Et des actifs censés donner de l’énergie aux consommateurs. Parmi les ingrédients, on retrouve : de la taurine, de la caféine, de la L-arginine ou encore de la maldotextrine. Rien de dangereux ni d’illégal dans cette liste.

 

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