Assurance-vie : comment accéder à cet argent sans être rattrapé par le fisc ?

Même si le but d'une assurance-vie est de la conserver, parfois les impératifs font qu'il est difficile de se passer de cet argent. D'où l'utilité de savoir quand il est avantageux de le retirer.

Parmi les nombreuses solutions d’épargne, l’assurance-vie reste une option plus que viable. Très populaire en France, son principe est simple. Il s’agit d’un contrat qui permet à son bénéficiaire de se virer de l’argent ou à ses proches en cas de décès. En outre, cette option permet à ses bénéficiaires d’obtenir certains avantages. Ainsi, au bout de 8 ans, vous pouvez jouir d’abattements fiscaux sur vos gains. Aussi, les virements réguliers pourront vous permettre à long terme de gonfler votre pension de retraite. Néanmoins, des accidents de la vie peuvent faire en sorte que vous ayez besoin de cet argent un peu plus tôt. Voici comment faire/.

Assurance-vie : voici une astuce à connaître

Les abattements fiscaux font office de zone flou dans le cadre des assurances-vie. En effet, l’exonération fiscale revient à 0 au premier janvier. L’astuce consiste donc à étager vos retraits entre le mois de décembre et janvier. Toutefois, cela ne fonctionne que si votre compte a 8 ans ou plus. Et l’abattement grimpe jusqu’à  4 600 euros pour une personne. Et 9 200 euros pour un couple. Voici un exemple :

  • Vous voulez récupérer 30 000 euros de votre assurance-vie. Sur ce montant, vos versements comptent pour 21 000 euros et les gains pour 9 000 euros. Comme expliqué précédemment, vous serez perdant en ne profitant pas de la remise à 0 de votre abattement. Bien que pour 9 000 euros, vous aurez un avantage de 4 600 euros. L’imposition ne s’applique que sur vos gains et non pas sur le montant épargné (dans le cas présent 21 000 euros).
  • Avec un taux d’imposition de 7,5%, vous devrez donc 330 euros au fisc. Donc, votre retrait net sera de 29.670 euros. En revanche, si vous divisez ce retrait en deux, soit 4 500 euros (de gains) fin décembre et le reste début janvier, vous profitez deux fois de l’abattement. À clef, aucun impôts à payer. Cela dit, vous devrez toujours vous attendre à des prélèvements obligatoires.

Sources : cnews.fr

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