Pour circuler au volant d’une voiture, il faut remplir plusieurs conditions. Il y a les indispensables, comme le permis, l’assurance auto ou encore le contrôle technique. Mais une fois sur la route, il y a aussi de nombreuses obligations à respecter. À l’image des limitations de vitesse. Si vous allez trop vite, vous commettez alors un excès de vitesse. Cela dit, entre un léger dépassement et une conduite manifestement dangereuse, les autorités ne prononcent pas les mêmes sanctions. Pour vous aider à y voir plus clair, on fait le point sur le barème en vigueur.
Excès de vitesse : différents montants et retraits de points…
Les sanctions pour les automobilistes trop rapides, augmentent de façon graduelle. Ainsi, un conducteur qui dépasse la limitation de 7 km/h, ne risque pas la même chose qu’un fou du volant, avec un excès de vitesse supérieur à 50 km/h. Pour commencer, rappelons que les radars laissent une petite marge si votre allure dépasse à peine la limitation. Au-delà, voici le barème :
- Si vous roulez 5 à 20 km/h au-delà de la limite, vous pouvez perdre 1 point sur votre permis, et recevoir une amende de 68 euros. Cela dit, en cas de dépassement dans une zone limitée à 50 km/h, le montant de la contravention passe à 135 euros.
- Si votre excès de vitesse est compris entre 20 et 30 km/h, vous recevrez une amende de 68 euros aussi, mais on vous ôtera 2 points sur votre permis.
- Ensuite, si vous dépassez la limite de 30 à 40 km/h, vous pouvez perdre 3 points. Les autorités suspendront également votre permis pour un délai de 3 ans.
- Puis, avec un excès de vitesse compris entre 40 et 50 km/h, vous risquez aussi la suspension, avec le retrait de 4 points.
En ce qui concerne les dépassements supérieurs à 50 km/h, les sanctions se font plus sévères. Ainsi, la loi prévoit une amende de 1 500 euros, ainsi que :
- Le retrait de 6 points
- La suspension du permis pour 3 ans (sans recours comme le sursis ou le permis blanc)
- L’interdiction de conduire des véhicules à moteur pendant 3 ans
- L’obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
- Les autorités peuvent même confisquer le véhicule. À condition que le conducteur en infraction soit le propriétaire de la voiture.
Après un tel excès de vitesse, les récidivistes risquent gros. S’ils se font de nouveau arrêtés pour les mêmes motifs, l’amende s’élève à 3 750 euros. Et en plus, une peine pouvant aller jusqu’à 3 mois de prison. Bien entendu, la confiscation du véhicule est obligatoire dans ce genre de cas. Et l’interdiction de conduire des véhicules à moteur peut aller au-delà de 5 ans. Alors, évitez de trop appuyer sur le champignon…