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Ces dernières années, l’inflation a considérablement pénalisé le pouvoir d’achat des Français. Et même si les prix ne grimpent plus autant qu’avant, la situation reste critique pour beaucoup de ménages. Et les retraités aussi rencontrent des difficultés. Résultat ? Leurs pensions de retraite vont connaître des revalorisations en 2024 et 2025. Pour vous aider à y voir plus clair, entre le régime de base, les aides sociales réservées au sénior et les complémentaires, Il était une pub récapitule !
Les petites pensions vont grimper le mois prochain
Après avoir cotisé toute une vie, on n’a pas toujours droit à une belle retraite. Et ce même lorsqu’on a suffisamment cotisé pour obtenir le taux plein. En effet, le salaire joue dans le calcul des droits. On parle alors de retraite minimale. Parmi les bénéficiaires concernés, certains ont déjà connu une revalorisation en septembre dernier. Mais cette année, le chantier se poursuit. Plus de 1,1 million de personnes vont voir leur pension augmenter en septembre 2024. Cette hausse ne dépassera pas 100 euros bruts par mois. En moyenne, elle se situera plutôt autour de 50 ou 60 euros par mois. Dans ce cas, il faut s’attendre à recevoir un virement de 600 à 720 euros, à la manière d’une régularisation pour l’année écoulée.
« Les opérations de gestion nécessaires pour calculer cette augmentation obligent à prévoir son paiement sur un calendrier de plusieurs mois. », avait expliqué la CNAV à l’automne 2023.
Pour en profiter, il n’y a pas de formalités à réaliser, la hausse aura lieu automatiquement si vous faites partie des personnes éligibles. Et vous devriez la constater sur votre retraite dès le 9 octobre prochain. Cette revalorisation ne permettra pas de rehausser votre pension de base au-delà de 847,57 euros par mois. En comptant vos pensions complémentaires, le total ne pourra pas dépasser 1 352,23 par mois.
Quid des retraites de base ?
A priori, ces pensions doivent faire l’objet d’une revalorisation au 1ᵉʳ janvier 2025. Et, afin de suivre l’évolution de l’indice des prix à la consommation. En application l’article L.161-25 du Code de la Sécurité sociale. Pour rappel, l’an dernier, les personnes concernées avaient eu droit à une hausse de 5,3 % sur la retraite de base.
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À ce stade, on ne connaît pas encore l’ampleur de l’augmentation prévue en janvier. Pire : alors que le gouvernement tente tout pour préserver le budget de la France, il pourrait limiter ou reporter cette revalorisation. Ainsi, en 2019 et 2020, les pouvoirs publics avaient volontairement sous-indexé ces pensions. Entre 2014 et 2016, leurs montants ont même été gelés. Or, il y a quelques jours, Bruno Le Maire a présenté son « plan pour réduire les dépenses de l’État de 5 milliards d’euros par rapport à la loi de finances pour 2024 via les lettres plafonds », qui prévoit le gel des retraites de la fonction publique. Pour l’heure, Gabriel Attal a écarté cette mesure. Mais tout peut encore évoluer.
« Ce n’est pas parce que l’idée d’une forme de désindexation n’est pas pour l’instant dans la copie du gouvernement actuel qu’elle ne peut pas refaire surface dans le débat budgétaire. Il reviendra au prochain premier ministre de prendre cette décision. Le Parlement tranchera. », a rappelé un cadre proche de la Macronie, dans les colonnes du Figaro.
Cela dit, en juin 2024, le président avait pris la parole contre cette option.
« Le pouvoir d’achat des retraités n’est pas une variable d’ajustement. », avait assuré Emmanuel Macron.
L’évolution des pensions de l’Agirc-Arrco
Là encore, il s’agit d’une revalorisation qui doit intervenir chaque année. Mais elle touche les retraites complémentaires. Au total, plus de 13,5 millions d’anciens salariés du secteur privé vont y avoir droit au 1ᵉʳ novembre 2024. Pour décider de la hausse, les partenaires sociaux se sont concertés. Le patronat et les syndicats étaient d’accord sur une hausse de 4,9 % l’année dernière. Cette fois, l’augmentation sera sans doute plus modeste (de l’ordre de 2 % ou moins). Elle devrait survenir dès le 4 novembre prochain.
Retraite : l’allocation de solidarité aux personnes âgées va aussi évoluer
Destiné à assurer un revenu minimum aux seniors, l’ASPA va sans dute grimper au 1ᵉʳ janvier prochain. Avec une revalorisation équivalente à celle des pensions de réversion et du régime de base. Pour rappel, en 2023, cette allocation avait connu une hausse de 5,3 %. Pour l’heure, elle atteint 1 012,02 euros maximum pour une personne seule. Ou 1 51,20 euros pour un couple.