Cette frêle comédienne a 47 ans de moins que Gérard Depardieu. Petite, Charlotte Arnould le considérait comme une sorte d’ami de la famille. C’est du moins sa version, des moins après avoir dénoncé l’acteur pour viol et agression sexuelle. La jeune femme a déposé plainte en 2018. Elle a plusieurs fois pris le temps de raconter son histoire. En 2023, les téléspectateurs ont même pu l’entendre témoigner dans le Complément d’enquête consacré au célèbre comédien.
Celui qui a incarné Obélix et Cyrano de Bergerac, aurait longtemps eu une grosse part d’ombre. Dans cette émission diffusée sur France 2, les Français ont découvert les blagues sordides de Gérard Depardieu, en présence d’une enfant nord-coréenne. Ses gestes déplacés, à l’égard d’une interprète. Ses multiples dérapages, supposés, démentis ou niés. Sans compter les autres plaintes qui le visent aujourd’hui. Résultat ? Dans les jours qui ont suivi, plusieurs personnalités comme Victoria Abril, Fanny Ardant ou Gérard Darmon ont pris sa défense… Et beaucoup ont rétropédalé par la suite. Or, ce 22 août 2024, le parquet de Paris a estimé que Charlotte Arnould méritait que l’on ouvre un procès…
Des preuves compromettantes pour Gérard Depardieu ?
La jeune femme avait vu sa première plainte classée sans suite. Résultat ? Elle a décidé de recommencer, en se constituant partie civile. De là, un nouveau juge d’instruction a pris l’affaire en main en 2020. Ayant repéré des indices graves, en accord avec les accusations de Charlotte Arnould, il a annoncé la mise en examen de Gérard Depardieu. Pour agression sexuelle et viol. En effet, on sait maintenant que le logement de l’acteur était filmé par des caméras, pour des raisons de sécurité. Y compris lorsqu’il a reçu la visite de la jeune fille, alors âgée de 22 ans, en août 2018.
Or, en visionnant les images, les enquêteurs ont constaté que la victime présumée n’avait rien inventé. Les vidéos confirment ses accusations à l’encontre de Gérard Depardieu. Lui qui, en 2023, contestait encore la version de Charlotte Arnould, dans un courrier paru dans le Figaro.
« Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir été violée. Elle y est revenue une seconde fois. Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation. »
Le parquet de Paris a requis l’ouverture d’un procès devant la cour criminelle départementale, pour les motifs suivant : viol par pénétration digitale et agression sexuelle. L’avocat de la victime présumée se réjouit de cette nouvelle.
« Pour Charlotte, c’est un énorme pas en avant pour aller vers un procès. (…) Elle attend désormais avec impatience la fin de l’instruction. », a fait savoir Me Carine Durrieu-Diebolt au micro de BFMTV.