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Il y a encore quelques années, le showbiz gardait un souvenir amusé de Bruno Vandelli. Le chorégraphe avait marqué les esprits avec une petite phrase hilarante lâchée sur M6. « Quadricolor. Parce qu’il y a quatre couleurs. ». À l’époque, il intervenait en tant que chorégraphe dans le télécrochet Popstars. Mais désormais, on peut supposer qu’il avait aussi une face plus sombre.
Et pour cause : l’hiver dernier, Yanis Marshall a accusé Bruno Vandelli d’avoir abusé de lui. Durant son adolescence, alors qu’il lui donnait des cours de danse. De son côté, l’ancienne gloire de Popstars a farouchement nié les faits. Mais voilà que ce 28 juin, le chorégraphe a été reconnu coupable de corruption de mineur, sur un autre garçon. On fait le point !
Bruno Vandelli : la justice rend un premier verdict
Célèbre pour ses apparitions sur le petit écran, il avait aussi une certaine renommée dans le monde de la danse. Voilà comment, ces dernières années, il a dispensé des cours à de nombreux adolescents. Dans son école située rue Boucicaut, à Cannes. Mais ce vendredi, l’heure des comptes a sonné pour Bruno Vandelli. Tout comme son ex-époux, Jessy Bourgeois, il a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Grasse. Pour des abus ayant eu lieu entre 2016 et 2017.
12 mois d’emprisonnement avec sursis. Assortis d’une interdiction d’exercer au contact de mineurs pendant 3 ans. Voilà la sanction prononcée par la justice en ce qui concerne le chorégraphe. Son ex-mari, lui, a écopé de la même peine, avec 4 mois de prison avec sursis en moins. Ce qu’on reproche à Bruno Vandelli ? Avoir adressé des messages à caractère sexuel à un jeune garçon mineur. Des photos et des vidéos explicites. De son côté, le chorégraphe évoque un incident survenu « une seule fois ». Il souligne aussi qu’il n’avait pas conscience de l’âge du destinataire.
Et après ?
L’avocate de Bruno Vandelli, Maître Sylvia Stalteri, semble prête à faire appel si le chorégraphe le souhaite. Elle estime que la justice a fait preuve d’un certain conservatisme avec ce verdict.
« C’est la morale qui a prédominé, il y a une incompréhension la plus totale des pratiques sexuelles débridées au sein de la communauté homosexuelle. »
Rappelons que la loi s’applique à tous, peu importe l’orientation sexuelle. Et que la communauté LGBT+ dans son ensemble ne saurait être associée à toute forme de complaisance au sujet des abus sur mineurs.
Bruno Vandelli de son côté, reconnaît qu’il n’aurait pas dû envoyer les images de ses ébats sexuels au jeune homme. Le fichier vidéo en question a une durée de 15 secondes. On y voit le chorégraphe en action avec Jessy Bourgeois.
« Nous étions dans un jeu érotique. J’ai eu un moment de faiblesse, dans l’excitation, ça s’est passé sans réfléchir. », se défend le professeur de danse cannois.
De son côté, Yanis Marshall a réagi en partageant un article de France 3 Région, au sujet de cette décision de justice, dans sa story Instagram. Il semble déterminé à gagner son bras de fer contre celui qu’il accuse :
« Pour une autre affaire, je précise ! Et ce n’est que le début ! »
