Guerlain : la marque se défend après le scandale de la crème « quantique » anti-âge

En janvier dernier, ce mastodonte du secteur cosmétique avait connu une vive polémique. Or, à présent Guerlain déclare ne pas avoir tenté de tromper les consommateurs...

De nos jours, le fait de prendre soin de sa peau est devenu un passage obligé pour des millions de personnes à travers le monde. Certains ont une routine en 15 étapes pour obtenir un teint parfait sur le long terme. D’autres encore, doivent lutter contre l’acné ou encore la sécheresse cutanée. Souvent, il s’agit de gommer ou de prévenir les premiers signes de l’âge. Aussi, en janvier dernier, Guerlain comptait frapper fort. Avec une nouveauté inédite. Une crème, soi-disant issue de la recherche en « sciences quantiques ». Pour redonner de l’éclat aux visages matures.

Or, cet argumentaire de vente n’a pas convaincu tout le monde. Averti par une source interne de l’entreprise, le vidéaste G Milgram avait d’ailleurs mis un gros coup de pied dans cette fourmilière marketing. Le youtubeur, qui a l’habitude d’enquêter sur des arnaques ou des dérives sectaires, a pointé de nombreuses incohérences. Il a même échangé avec des chercheurs en physique quantique, pour mieux démystifier les propos avancés par Guerlain concernant ce nouveau produit. Le scandale avait fait la une. Et un certain nombre de personnes avaient décidé de saisir l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité. Pour dénoncer un marketing mensonger…

Guerlain persiste et signe

Tout a commencé le 4 janvier dernier. Lorsque G Milgram a publié une vidéo sur YouTube. L’objectif ? Alerter les internautes sur la communication farfelue de la marque. Très vite, le public a commencé à s’indigner. Considérant qu’il s’agissait d’arguments pseudoscientifiques. Après plusieurs plaintes, l’ARPP a demandé des comptes à Guerlain. L’entreprise a apporté des réponses. Précisant que la campagne publicitaire en question n’était restée que 48 h en ligne. Et que la crème n’avait pas été présentée comme « quantique » en elle-même.

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Cette défense n’a pas convaincu G Milgram. En effet, il rappelle que sans sa première vidéo sur le sujet, Guerlain n’aurait pas fait marche arrière aussi vite. De son côté, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité a rendu un avis le 8 mars dernier. Elle a estimé que la campagne publicitaire contrevenait bien aux normes, à cause des allégations associées au produit.

« On entend par “allégation” toute revendication, indication ou présentation, utilisées pour la publicité d’un produit. Toute allégation doit être véridique, claire, loyale, objective et ne doit pas être de nature à induire en erreur. », a noté l’ARPP.

Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à la dernière vidéo de G Milgram. Cette affaire doit nous rappeler qu’il faut toujours garder du recul par rapport aux publicités. Même quand il s’agit de campagnes lancées par des marques célèbres

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