Sandrine Quétier a décidé de se réinventer en embrassant sa première passion : la musique. Après des années à animer des émissions sur TF1, elle a pris son envol artistique avec son premier album solo.
Mais derrière le strass et les paillettes, l’ancienne animatrice cache une réalité plus sombre. Elle s’est notamment confiée sur la disparition de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer.
Sandrine Quétier, un premier album solo
C’est avec une émotion palpable que Sandrine Quétier, s’apprête à dévoiler son tout premier album solo, Hard to follow. Annoncé pour le 29 mars, ce projet musical est le fruit d’une longue gestation artistique et personnelle.
L’album promet une palette de sonorités allant du rock à des touches de disco, marquant ainsi un tournant dans la carrière de celle qui fut pendant près de deux décennies le visage de divertissements télévisuels populaires.
Mais au-delà de l’artiste, c’est la femme et la mère qui se livre dans cet opus. Sandrine Quétier évoque avec tendresse sa relation avec ses enfants, Lola et Gaston, respectivement âgés de 22 et 20 ans. Apparemment, ils ont été un soutien indéfectible dans cette aventure musicale.
« Au départ, ils étaient hyper inquiets, puis rapidement assez fiers » a-t-elle révélé.
Cependant, cette sortie d’album est aussi teintée de mélancolie. Sandrine Quétier a également partagé un pan plus intime de sa vie. Elle a notamment évoqué la perte de son père, emporté par la maladie d’Alzheimer après une lutte qui a duré des années.
Le père de Sandrine Quétier luttait contre cette affection neurodégénérative depuis une dizaine d’années. Un combat silencieux, loin des projecteurs, que l’artiste n’avait pas souhaité médiatiser jusqu’à présent.
« Il est décédé. Je n’avais absolument pas communiqué dessus. Mon papa était malade depuis une dizaine d’années et il est décédé l’année dernière », a-t-elle confié avec pudeur.
La famille Quétier, comme tant d’autres, a dû s’organiser pour accompagner leur être cher dans ses derniers moments. Il faut dire que cette maladie, qui affecte progressivement la mémoire et les capacités cognitives, est particulièrement éprouvante.
« C’est une maladie assez terrible, une fin de vie assez terrible. En premier lieu pour les malades, lorsqu’ils ont la conscience au début de leur état de leur maladie. Assez rapidement, ils ne l’ont plus. Ensuite, c’est l’entourage qui s’organise pour être avec lui, et pour pouvoir être avec lui jusqu’à ses derniers moments », a-t-elle confié à nos confrères de Purepeople.
Et d’ajouter :
« Ce sont des moments qui sont compliqués. C’est une vraie épreuve pour les familles. »
