Le projet de loi sur la fin de vie va soulever de nombreux débats éthiques et moraux en France. Toutefois, de nombreux pays européens à l’instar de la Suisse ou encore la Belgique l’ont adopté. Aussi, Emmanuel Macron ce 11 mars a décidé de présenter ce nouveau projet de loi qui permettra à de nombreux malades de mourir dignement.
Ce débat fait déjà rage depuis un certain nombre d’années et il existe même une association. Ainsi, Loïc Résibois, atteint par la maladie de Charcot et militant au sein de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a témoigné auprès du journal l’humanité à propos de sa condition. La maladie de Charcot, de par sa fatalité mortifère, pose réellement la question à ses victimes de : Comment pouvoir mourir dignement ? De fait, ce projet de loi pourrait permettre, de laisser le choix au patient en fonction de ses croyances de mourir ou non. De fait, le témoignage de Loïc Résibois résonne avec beaucoup de justesse :
« Je me bats pour qu’on puisse avoir un droit de mourir. Je profite de mon temps pour faire avancer cette cause, cela donne du sens à ma vie »
Aussi, comme dans beaucoup de situations, les principaux concernés ne se trouvent pas consultés, comme le regrette le militant :
« Emmanuel Macron a discuté avec tout le monde, sauf avec les malades. On s’est sentis oubliés. »
Projet de loi fin de vie : Quelles conditions pour en bénéficier ?
À l’heure actuelle, le projet de loi comprend plusieurs facteurs. Ceux-ci doivent déterminer si le malade se trouve en pleine possession de ses moyens pour cette importante décision. De même, il y a une notion de maladie incurable à prendre en considération. Le tout, avec un pronostic vital engagé à court et moyen terme. Le projet de loi présenté par Emmanuel Macron s’appuiera essentiellement sur l’équipe soignante habituelle du malade pour déterminer les si les conditions se trouvent réunies. Cette nouvelle loi a pour but de combler les lacunes de l’autre texte ainsi :
« certaines situations humaines très difficiles ne sont pas prises en compte par les dispositions de la loi Claeys-Leonetti »
Particulièrement, pour la maladie de Charcot. D’ailleurs, le projet de loi permettra à ces nombreux malades d’avoir une fin de vie en France. Comme le souligne le témoignage touchant de Loïc Résibois :
« Je ne veux pas mourir à l’étranger mais dans mon pays. Toutes les nuits, je me demande comment mettre fin à mes jours si la loi ne devait pas être votée. Ma fin de vie, et celle de milliers d’autres malades, sera bientôt entre les mains des députés. »