« Je les remercie d’ailleurs… » : Amanda Lear raconte comment les rumeurs sur le fait d’être un homme l’ont aidée à garder sa notoriété

Amanda Lear est revenue sur cette fameuse rumeur affirmant qu’elle serait née homme. L’artiste a expliqué à Isabelle Ithurburu comment elle a joué avec et l’a utilisée à son avantage.

© TF1

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Amanda Lear s’est livrée sans détour dans le Portrait de la semaine de 50’ Inside, diffusé samedi dernier sur TF1. L’occasion pour l’icône disco de revenir sur cette fameuse rumeur concernant son identité sexuelle. Apparemment, celle-ci lui a beaucoup servi.

Amanda Lear : la vérité sur sa rumeur de transsexualité

Amanda Lear a en effet longtemps été soupçonnée d’être née homme. Un mystère qu’elle a levé en 1987, lors de son passage dans l’émission Le divan d’Henry Chapier.

« La légende vient tout simplement du fait que j’ai fréquenté un génie farfelu, Salvador Dali, qui s’adressait à tout le monde au masculin. Les gens disaient alors : ‘Peut-être qu’Amanda Lear est un travesti ou un transexuel’. Ça m’a confirmé l’idée que les gens ont besoin de merveilleux, d’extraordinaire et que pour vendre Amanda Lear, on pouvait cultiver cette légende », confiait-elle, dans un extrait diffusé dans C à vous, en juin dernier.

Une révélation qui n’a pas empêché la rumeur de perdurer, alimentée par son physique androgyne et sa voix grave. Aujourd’hui, celle qui a avoué avoir eu beaucoup de complexes durant sa jeunesse en rigole plus qu’autre chose. Il faut dire qu’avec le temps, Amanda Lear a su se créer un personnage imperturbable face aux ouï-dire.

Amanda Lear
Amanda Lear assiste au « Annees Palace » – 20ème « Diner De La Mode » dans le cadre de la semaine de la mode à Paris au Pavillon Cambon Capucines le 06 juillet 2023 à Paris, France – Crédits photos : Getty Images

Faire de son mystère une force

Amanda Lear a été peintre, comédienne, mannequin et muse. Elle a côtoyé les plus grands artistes, de Salvador Dali à David Bowie. Elle a vendu des millions de disques et animé des émissions de télévision. La chanteuse a ainsi vécu mille vies, sans jamais se laisser enfermer dans une seule. Son secret ? Assumer pleinement son ambiguïté et jouer avec les rumeurs qui ont toujours couru sur elle.

De son identité sexuelle à son âge, en passant par ses amours, la diva a toujours répondu avec humour et détachement : « Laissez-les parler ». Loin de se sentir blessée par les qu’en-dira-t-on, Amanda Lear affirme même qu’ils lui ont été bénéfiques.

« Ça m’a beaucoup aidé. Je les remercie d’ailleurs. Je leur dois tout à ces gens, qui pour certains continuent encore aujourd’hui. La célébrité, c’est assez éphémère. On dit que ça dure trois ans. Pendant trois ans, vous avez tout bon et après, il faut se renouveler. Donc, je me suis dit “il faut qu’on parle de moi au maximum”. Donc allons-y la publicité, les rumeurs, les photos à poil dans Playboy, j’ai tout fait ! », a-t-elle confié.

Cette force de caractère, ce détachement, elle en aurait eu bien besoin dans sa jeunesse.

 

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De vilain petit canard à icône glamour

Avant de devenir une star, Amanda Lear a connu des années difficiles. Dans son interview avec Isabelle Ithurburu sur TF1, elle raconte avoir été marquée par la laideur et les complexes.

« J’étais moche, j’ai eu beaucoup de complexes. On m’avait collé un appareil pour me redresser les dents. À l’époque, c’était un fil de fer qu’il fallait resserrer tout le temps. »

Un calvaire qui a pris fin grâce à une rencontre providentielle.

« Il a fallu attendre qu’un beau jour, une dame qui avait une agence de mannequins m’accoste. »

C’est alors que tout a changé pour la jeune femme, qui a appris à se mettre en valeur.

« Donc on m’a appris à me maquiller, à marcher. Paco Rabanne m’a tout de suite engagée parce qu’il voulait des filles très grandes. »

Et c’est ainsi que la chenille qu’elle était s’est transformée en papillon.

« Et brusquement, du jour au lendemain, j’étais jolie », se souvient-elle.

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