Afficher Masquer les titres
Les auto-entrepreneurs, ou freelancers, constituent un groupe dynamique et diversifié dans l’économie moderne. Ainsi, ils représentent une force motrice essentielle, apportant flexibilité et créativité à un marché du travail en constante évolution.
Aussi, un aspect fondamental de la vie d’un auto-entrepreneur est la liberté qu’il offre. En étant leur propre patron, ils ont un certain contrôle sur leur emploi du temps, leurs projets et leurs tarifs. Cette autonomie demeure précieuse. Par ailleurs, elle permet aux individus de choisir les clients et les projets qui les passionnent, tout en adaptant leur travail à leurs besoins personnels. Cependant, le chemin de l’auto-entrepreneuriat n’est pas sans défis. L’instabilité financière peut être un problème, car les revenus peuvent fluctuer considérablement d’un mois à l’autre.
De même, ces derniers se trouvent malgré tout encadrés par des règles strictes en termes d’imposition ou de normes à respecter. Plus précisément, l’une d’entre elle est de savoir si l’auto-entrepreneur doit ou pas ouvrir un compte particulier pour sa société.
D’un autre côté, il reste indéniable que la possibilité d’être son propre patron se trouve plus qu’enviable. En fonction du domaine de compétence, de nombreux auto-entrepreneurs peuvent exercer leur activité depuis leur domicile. Même en voyageant à travers le monde. D’ailleurs, Cette flexibilité géographique élargit considérablement les horizons professionnels et personnels.
En France, le statut d’auto-entrepreneur se trouve strictement encadré et notamment lorsqu’il s’agit de ses finances.
Auto-entrepreneurs : Le compte professionnel
Trêve de suspense. Au contraire des entreprises dites classiques, l’auto-entrepreneur ne se voit pas obligé d’ouvrir un compte particulier pour ses activités. Tout ceci grâce à la loi PACTE du 22 mai 2019.
Cependant, une nuance se doit d’être mentionnée. Cette règle prévaut que les auto-entreprises réalisant un chiffre d’affaires en deçà de 10 000 euros sur deux exercices consécutifs. Donc, si vous dépassez ce montant, l’ouverture d’un compte différent devient obligatoire. Après, même si la loi ne l’exige pas dans 100% des cas, cela peut permettre une meilleure organisation de ses finances.
Dans cette mesure, il existe plusieurs types de compte bancaire à disposition, avec différents services associés. Le compte professionnel disponible pour les entreprises sous forme de société comme les Entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL), les sociétés anonymes (SA), les sociétés par actions simplifiées (SAS). Ou bien, pour les auto-entrepreneurs produisant un chiffre d’affaires supérieur à la limite autorisée. Pour l’ouverture d’un compte professionnel, il faudra compter environ 25 euros mensuels.
Mais il permet une séparation nette entre les dépenses professionnelles et personnelles. Cela peur s’avérer fort pratique en cas de contrôle fiscal et ça évite les éventuels problèmes de comptabilité. Dans un second temps, ils ont la possibilité de nommer des mandataires.
Le compte dédié : Une autre solution viable ?
Parmi les solutions viables pour ceux ne souhaitant pas se lancer dans les démarches particulières de la création de compte professionnel, le site du gouvernement précise :
« qu’en pratique, il s’agit d’un autre compte personnel relié à votre activité professionnelle. Ce compte est distinct du compte que vous utilisez pour vos dépenses privées afin que vos transactions personnelles et professionnelles soient différenciées »
De fait, cette solution reste moins coûteuse qu’un compte professionnel. Par ailleurs, il permet de reconversion en cas de cessation d’activité. Si cette solution semble plus alléchante, elle va évidemment contre la volonté des banques de se faire de l’argent. Ainsi, votre conseiller n’aura de cesse que de vous convaincre d’ouvrir un compte professionnel en tant qu’auto-entrepreneur. Surtout que la banque se trouve dans son bon droit que de refuser son ouverture, et aussi de le fermer en cas de découverte du pot aux roses.
Néanmoins, à l’instar du compte professionnel, l’auto-entrepreneur aura le droit à un chéquier, une carte bancaire et de faire des virements. Toutefois, il convient de noter que la possibilité de découvert se voit plus importante sur un compte professionnel.
Dans un autre registre, plus spécifiquement du côté des banques, il reste conseillé en tant qu’auto-entrepreneur de se diriger vers des banques en ligne. Leurs horaires étant plus souples et s’adaptant bien mieux au statut d’auto-entrepreneur. Aussi, les frais bancaires sont moins importants qu’avec une banque classique. En voici une liste non exaustive :
- Hello Bank,
- Boursorama Banque,
- Hello business,
- Fortuneo
En revanche, attention, certaines d’entre elle demandent un minimum de revenus pour l’ouverture du compte. De plus, si votre activité nécessite un terminal de paiement par carte bancaire, seul le compte professionnel répondra à votre besoin.
