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Stéphane Bern est dans le rouge. Lors d’une interview accordée au Parisien, il a parlé ouvertement de ses problèmes financiers, et de l’origine de ses dettes. Découvrez les révélations faites par l’animateur.
L’argent, un sujet tabou selon l’animateur
Dans une interview accordée au Parisien, Stéphane Bern a parlé d’argent. Un sujet qui, selon lui, « reste tabou en France ».
« On est dans un pays catholique où l’argent, c’est mal. », a-t-il déclaré.
Pour cette raison, l’animateur n’aime pas en faire un sujet de discussion. Comme il considère l’argent comme source de jalousie et de malheur, il préfère ne pas en parler en public.
Lors de son interview au Parisien, l’animateur a donc fait exception à cette règle. Pour la première fois, il s’est exprimé en toute transparence sur ce qu’il gagne et sa situation financière.
À lire Europe 1 peut compter sur ses salariés pour assurer sa défense
Comme raconté par Stéphane Bern lors de son interview, de nombreuses personnes pensent qu’il roule sur l’or grâce aux nombreuses émissions qu’il anime. Pourtant, ce ne serait pas le cas. La plupart de ces émissions ne lui apporterait que très peu d’argent. Dans certains, il ne serait même pas rémunéré.
Stéphane Bern est, de nature, quelqu’un de peu regardant sur le salaire. Au cours de sa carrière, il aurait accepté des offres que la majorité de ses confrères n’aurait pas hésité à décliner.
« J’ai été mal payé. J’ai accepté des prime time à 2 000 euros la soirée (…) dans notre métier, c’est très peu », a-t-il raconté.
Pour information, Stéphane Bern anime plusieurs émissions sur France 3 et Europe 1. Il officie notamment dans « Le Village préféré des Français » (France 3), « Secret d’Histoire » (France 3), et « Historiquement vôtre… ». Notons qu’il lui est aussi arrivé d’animer des spéciales comme le défilé du 14 juillet et autres événements marquants de l’année.
Stéphane Bern a été traité de « c*n » par Arthur et Nagui
Stéphane Bern a confié ne pas être un as des négociations. Plus d’une fois, il aurait accepté de faire des émissions spéciales pour un salaire moindre. Et ce n’est pas tout.
Comme il a longtemps été négligent sur le fait de faire fructifier sa notoriété. L’animateur serait resté sans maison de production pendant un certain temps alors qu’il comptait déjà parmi les plus célèbres du métier. D’ailleurs, cela lui a valu de se faire traiter de « c*n » par ses amis, Arthur et Nagui.
« J’ai fini par en créer une [une maison de production, ndlr], avec mon associé Gaël Richard (…) Je me suis rendu compte à un moment que je n’avais aucun droit sur tout ce que j’avais fait », a-t-il révélé.
Par ailleurs, Stéphane Bern a dit être une personne simple qui n’a pas le goût du luxe. Les grosses voitures, ou les yachts à plusieurs millions d’euros ne l’intéresserait que très peu. Ce qu’il apprécie, ce sont plutôt les plaisirs simples de la vie et les œuvres d’art.
« Dans le fond, je n’aime pas me faire plaisir. », a-t-il confié.
En outre, Stéphane Bern serait actuellement dans une mauvaise passe. À cause d’une acquisition qu’il a faite en 2013, il se serait endetté et aurait du mal à régler ce qu’il doit.
L’origine de son endettement
Les problèmes de Stéphane Bern ont commencé lorsqu’il a procédé au rachat du collège Royal de Thiron-Gardais. Son projet était de rénover le monument historique pour en faire un musée ouvert à tous. Malheureusement, les choses ne sont pas passées comme il l’avait prévu.
« Je l’ai acheté, en très mauvais état (…) on me disait : avec 150 000 ou 200 000 euros, vous pouvez le restaurer. Mais il y a eu plein de soucis », a-t-il révélé.
Finalement, l’animateur s’est retrouvé avec des dettes d’un montant de 4 millions d’euros à rembourser sur 25 ans. Aujourd’hui, il essaie de s’en sortir comme il le peut en se privant de certaines choses, et en vendant ses biens.
Dernièrement, c’est son appartement parisien du IXe arrondissement qui a été mis sur le marché immobilier. Il s’apprêterait aussi à se séparer de son logement de Paros, en Grèce.
« Je ne suis pas ruiné (…) Mais je dois quand même faire attention. », a-t-il souligné.