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Même s’il n’apparaît plus sur TF1, l’animateur a su rester une figure incontournable du PAF. Mais Vincent Lagaf’ s’apprête aussi à faire paraître son autobiographie. Dans ce livre, intitulé Je m’appelais Franck, qui sortira aux éditions XO, la vedette a décidé de se mettre à nu. Pour présenter cet ouvrage, il a décidé d’accorder une interview dans Télé-Loisirs. Dans ces confessions, il n’a pas hésité à aborder ce lien unique qui l’unit à son fils chéri, Robin.
Vincent Lagaf’ : un parcours unique
Devenu célèbre pour ses apparitions à la télévision, il a animé de nombreux jeux télévisés dans les années 1990 et 2000. Ainsi, le public a pris l’habitude de voir Vincent Lagaf’ sur le petit écran, dans Le Bigdil ou encore Le Juste Prix. Mais en parallèle, il a aussi mené une carrière sur scène ou encore dans la chanson, avec des titres comme Bo le lavabo. À l’image de nombreuses autres personnalités, il a même fait un passage par La classe. Dans cette émission, destinée à révéler les humoristes, et présentée par Guy Lux. Lors de ce passage, il a d’ailleurs pu côtoyer Jean-Marie Bigard.
Mais ces dernières années, Vincent Lagaf’ n’apparaît plus sur la première chaîne. Toutefois, on a aussi pu le croiser à Ford Boyard sur France 3, où il incarnait Mégagaf entre 2018 et 2021. À la même période, il a aussi fait un passage éclair sur C8, afin d’animer le programme Strike. Passionné de sports mécaniques, il a aussi présenté SOS Garage et Duel 2 mécaniques sur RMC Découvertes. Mais toutes ses occupations ne l’ont jamais empêché de s’investir en tant que père de famille.
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Son fils, son sang
Abandonné quelques heures après sa naissance, Vincent Lagaf’ a vécu plus d’un an à l’assistance publique, avant que ses parents adoptifs ne le recueillent. Aussi, dans un premier temps, il a aussi songé à se tourner vers l’adoption.
« Plus jeune, je ne voulais pas d’enfant. J’avais juste envie de bouffer la vie. Avec Véronique, ma première femme, j’ai pensé adopter. »
Mais finalement, l’arrivée de son fils l’a comblé de bonheur.
« Et puis Robin est né, de nous deux. Avec lui, j’ai davantage été copain que père mais j’ai aussi bouclé une boucle. D’une certaine manière, il m’a guéri. À présent, nous sommes toujours ensemble ou en contact, et il bosse avec moi. Le seul être qui soit de mon sang, sur terre, c’est mon fils. Je tuerai pour lui. »
Aussi, Vincent Lagaf’ a fait tout son possible pour élever son fils du mieux possible. Il n’a jamais pris voulu utiliser les châtiments corporels sur Robin.
« Mon fils a été en contact avec ma main deux fois dans sa vie. Une fois parce qu’il est allé faire du vélo avec le voisin sans nous prévenir. Or, le weekend d’avant, un enfant avait été enlevé, violé et étranglé dans la région où on était. J’ai averti les flics, direct ; ça a été le plan Orsec. Et là, je vois mon Robin se pointer, comme une fleur. Moi : ‘T’étais où ?’ Lui : ‘Ben, j’ai été faire du vélo’. Pan, la claque est partie. Il n’a pas compris et il est parti en pleurant. »
Ces rares gifles, Vincent Lagaf’ les a toujours regrettées.
« J’en ai été malade. D’avoir eu peur, d’avoir alerté tout le monde et d’avoir fait du mal à mon fils… La seconde fois, c’était à Carry-le-Rouet, dans un restaurant. Robin jouait avec un cendrier. Je lui ai dit ‘arrête ! Il va tomber !’ Il ne m’écoutait pas, le cendrier est tombé et pan, il en a pris une ! Mais je n’étais pas plus fier…«