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La hausse des prix aura un impact considérable sur le pouvoir d’achat en 2023. À cause de l’inflation, les ménages seront de nouveau contraints à se serrer la ceinture à compter du mois de mars. On vous explique tout.
Une inflation encore plus rude
Certains ménages ont été plus impactés que d’autres par la flambée des prix en 2022. Selon l’OFCE et France Stratégie, l’ampleur des dégâts a varié en fonction de trois paramètres :
- Le profil des ménages
- L’âge des personnes au sein des ménages
- Leur situation géographique
Raul Sampognaro, économiste à l’OFCE a expliqué :
« Il y a deux choses à retenir du contexte actuel : c’est l’inflation, qui a renoué en 2022 avec des niveaux inédits depuis les années 1980, et l’hétérogénéité »
Des propos que semblent confirmer les données de l’Insee. D’après les chiffres recueillis, la hausse des prix n’a pas eu la même ampleur pour tous les ménages. Pour les plus touchés, celle-ci a atteint 8,5 %. Pour les autres, elle s’est limitée à 3,4 %. France Stratégie a expliqué les raisons de ces inégalités.
« Pour un ménage, l’impact de l’inflation dépend fondamentalement du poids des différents biens et services dans son budget », affirme l’institution.
Et les choses risquent d’aller de mal en pis. En raison de la baisse salariale, le pouvoir d’achat 2023 risque de considérablement chuter également. Selon Les Échos, une diminution d’environ 130 à 364 euros par unité de consommation est à prévoir.
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Pourtant, le gouvernement a essayé par tous les moyens de freiner cette spirale infernale. Avec ces nombreux dispositifs, il a tenté tant bien que mal de limiter les dégâts de l’inflation de 2022. Des dégâts qui auraient pu être encore plus importants.
En effet, sans ces dispositifs, le pouvoir d’achat des Français en 2023 risquerait une baisse record. Ils ont au moins permis aux ménages de gagner 790 euros en moyenne.
Pouvoir d’achat 2023 : les disparités
L’ampleur des dégâts liés à l’inflation est moins importante pour les ménages installés en centre-ville. Pour ces derniers, les dépenses de logement, d’alimentation et de transport n’ont augmenté que de 13,6 % entre 2017 et 2022.
De leur côté, les Français résidant en dehors des agglomérations ont fait face à des dégâts plus importants. Ils ont connu une hausse de +17 %. Cette inégalité s’explique en partie par les dépenses liées au carburant.
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En effet, ceux qui résident en dehors des villes doivent dépenser plus pour se déplacer. L’OFCE a confirmé ces disparités relatives à la situation géographique.
Selon l’organisme :
« L’inflation moyenne subie par un ménage en zone rurale serait supérieure de 1 point à la moyenne ».
À contrario, les ménages installés en agglomération parisienne n’ont subi qu’une inflation inférieure de 0,8 point par rapport à la moyenne. L’âge serait également une variable prépondérante selon l’OFCE.
Les ménages dont la « personne de référence » a plus de 65 ans auraient été davantage touchés par l’inflation de 2022. Le taux d’inflation subi par ces ménages serait supérieur de 0,6 point par rapport à la moyenne. Comme eux, « les classes moyennes et les propriétaires » ont également beaucoup souffert.
Par contre, les Français âgés de 30 à 40 ans ont eu plus de chance. Si l’on tient compte des revenus, les ménages qui ont le plus souffert à cause de l’inflation sont les ménages modestes. France Stratégie l’affirme, ils sont les grands perdants de la nouvelle montée en puissance de l’inflation.
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Les aides financières ont beaucoup aidé
Depuis que l’inflation a élu domicile en France, l’exécutif met tous les moyens en œuvre pour soutenir la population. En mettant en place les dispositifs d’aides, l’État avait pour objectif d’éviter la catastrophe. Et il semble que cela ait porté ses fruits.
Selon l’OFCE, ces aides ont permis de limiter à 560 euros :
« la perte de pouvoir d’achat moyenne par ménage ».
Une prouesse remarquable que le gouvernement compte reproduire en 2023 afin de maintenir le pouvoir d’achat des consommateurs.
En effet, à cause des hausses prévues, les Français pourraient à nouveau perdre du pouvoir d’achat en 2023. La solution pourrait donc venir de ces dispositifs qui ont tant aidé par le passé. Des dispositifs qui ont montré leur efficacité, mais qui ne sont pourtant pas sans inconvénient.
Certes, ces aides qu’il prévoit de mettre en place coûtent un bras à l’État. D’où les doutes concernant leur pérennité.
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