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La France offre à ses habitants des services publics gratuits, et de nombreux acquis sociaux. Or tous ces avantages ont un coût, qui repose sur la collectivité. Aussi, tous les ménages qui le peuvent restent soumis aux impôts. Prélevées sur les salaires ou réglés en fin d’années, ces contributions servent à financer de nombreux aspects de nos vies. Mais bien-sûr, personne n’aime renoncer à une partie de ses revenus. Alors pour éviter les mauvaises surprises, découvrez tout de suite les évolutions prévues en 2023. Comme en toute chose, il y aura du bon, mais aussi du mauvais.
La loi finance 2023 prévoit quelques embellies pour les contribuables
Adopté rapidement, après quelques recours à l’article 49.3, ce texte prévoit plusieurs cadeaux fiscaux à destination dès Français. Ainsi, dès 2023 les personnes relevant du régime réel pourront déduire les loyers de la location nue de leurs impôts.
De cette façon, ils pourront créer un déficit foncier. Les frais engagés lors de travaux deviendront aussi déductibles de vos obligations fiscales. Toutefois, cette manœuvre ne restera possible que dans la limite de 10 700 euros. Au-delà de ce plafond, vous ne pourrez plus déduire ces sommes de vos impôts sur le revenu. L’objectif de cet avantage fiscal ? Encourager les propriétaires et bailleurs à rénover de nouveaux logements. Une problématique essentielle à l’heure de la transition énergétique. Cette mesure doit aussi permettre de retrouver plus de biens en location sur le marché.
En revanche, pour ceux qui attendent un allègement de la fiscalité sur l’héritage et les successions, il faudra encore patienter jusqu’à 2024 (au moins).
Impôts locaux : attention à la flambée dès l’automne 2023
D’après Que choisir, les contribuables doivent se préparer à une forte hausse des impôts fonciers. Pour rappel, ces contributions concernent tous ceux qui possèdent des biens immobiliers. Il peut s’agir d’un appartement, d’une maison, d’un terrain ou d’un local commercial. Il ne faut toutefois pas confondre cet impôt avec la taxe d’habitation, en voie de disparition.
Au cours de l’année 2023, la taxe foncière devrait grimper d’au moins 7 %. Cette flambée résulte de la hausse des valeurs locatives. Mais les choses ne se dérouleront pas de la même dans toutes les communes de France. En effet, certaines collectivités ont annoncé des augmentations plus importantes que d’autres.
« Pour les propriétaires d’un bien situé dans une commune qui a décidé d’augmenter ses taux d’imposition, la punition sera double. Non seulement ils seront taxés sur une base revalorisée de 7 %, mais aussi à un taux plus élevé qu’en 2022. Et de nombreuses collectivités locales ont d’ores et déjà fait des annonces en ce sens, arguant de leurs difficultés à faire face à la hausse de leurs dépenses provoquée par l’inflation et la crise de l’énergie. »
Ainsi, à Paris, les impôts fonciers devraient augmenter d’environ 60 %. En effet, la Maire de la Capitale, Anne Hidalgo, a indiqué que le taux de la taxe foncière passerait de 13,5 à 20,5 %. Un rude changement, pour cette ville dans laquelle le mal logement fait de très nombreuses victimes. En contrepartie, l’élue promet d’exonérer les bailleurs qui se lanceront dans des rénovations thermiques de leurs biens.