Les marques de fast-fashion représentent l’ensemble des enseignes qui proposent des vêtements peu chers. Mais surtout, ces firmes se distinguent par un renouvellement quasi permanent de leurs collections. Ainsi, les vêtements sont passés d’objet précieux à des consommables presque jetables. Cependant, l’industrie textile reste parmi les plus polluantes au monde. Malgré tout, la fast-fashion semble encore avoir de beaux jours devant elle.
Tout droit venus de Chine, Temu et Shein ont mis un coup d’accélérateur à ce phénomène. Tous les jours, ce sont des milliers de nouveautés qui inondent le site. Même son de cloche du côté de Temu. Au point que les autorités ont déjà épinglé ces 2 géants d’ultra fast-fashion. Le précédent gouvernement souhait même légiféré sur le sujet. L’objectif ? Les taxer davantage que d’autres marques de vêtements. Cependant, un autre acteur tire son épingle du jeu avec le succès de ces 2 marques. Il s’agit de La Poste. On vous explique.
Quand l’ultra fast-fashion fait les affaires de La Poste
C’est durant une audition parlementaire le 30 octobre que le PDG de La Poste Philippe Wahl a annoncé la nouvelle. Selon ses propos, les colis de Temu et Shein représentent 22 % des colis de La Poste. En même temps, leurs prix battent toute concurrence. Mais faut-il pouvoir se faire livrer, étant donné que les produits viennent tout droit de Chine.
Malgré tout, ces entreprises d’ultra fast-fashion contribuent à la santé de La Poste. Puisque les colis pèsent pour la moitié du chiffre d’affaires de La Poste. Malheureusement, d’un point de vue environnemental, c’est un autre débat. De son côté, l’Union européenne a exigé des 2 entreprises certaines garanties. Ainsi, ils ont dû fournir des documents attestant de leur respect des règles européennes en matière de protection des consommateurs. Et une enquête de la Commission européenne, visant Temu, a démarré jeudi dernier.