Ces dernières années, la télévision traditionnelle a vu arriver des concurrents d’un nouveau genre. Les services de VOD et de streaming. Ils s’appellent Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+. Leur point commun ? Un catalogue qui propose de nombreux films et séries. À découvrir ou à revoir. Seulement voilà : ces plateformes ont un prix.
Au départ, Amazon Prime Video ne coûtait que 6,99 euros par mois. En quête de rentabilité, la plateforme a commencé à intégrer des publicités en avril dernier. Pour y échapper, il faut désormais payer un supplément, à hauteur de 1,99 euro par mois. Mais dès l’année prochaine, la firme va vendre encore plus d’espace publicitaire aux annonceurs. Une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui n’ont pas encore souscrit à l’option payante…
Amazon Prime Video : à quoi s’attendre ?
C’est la vice-présidente de Prime Video International qui a vendu la mèche, dans une interview accordée au Financial Times. Au cours de cet échange, Kelly Day a expliqué que la plateforme allait peu à peu revoir son modèle économique. En misant davantage sur les revenus publicitaires.
D’après elle, le changement opéré au printemps dernier n’a pas fait fuir les abonnés. Résultat ? La direction d’Amazon, d’abord sceptique, a validé cette évolution. Ce qui explique pourquoi Amazon Prime Video va encore augmenter le nombre de publicités sur les abonnements standards. Cette nouveauté prendra effet dès 2025. Précisons que ce service de streaming propose plusieurs productions très populaires en France. Comme LOL : qui rit sort. Qui réunit des comiques lors d’une compétition très spéciale. Ou encore Culte, la série inspirée de la première saison de Loft Story. Y compris Loana, la piscine et les coulisses de l’émission.
Avec cette hausse de l’espace publicitaire, Amazon Prime Video suit un mouvement déjà initié par ses concurrents. En effet, Netflix a rehaussé ses prix, tout en orientant les petits budgets vers des forfaits avec des pubs. Idem chez Disney+. En parallèle, les deux géants du streaming ont aussi tout fait pour bannir les partages de compte.