Le retrait d’espèces… Derrière cette opération en apparence anodine se cache de nombreux paramètres. Pour une action simplifiée, il vous faudra une carte bancaire. Et surtout, un distributeur à proximité de votre domicile. Et c’est précisément ici que le bât blesse. En effet, d’après la Banque de France, 1 664 points de retrait ont disparu entre 2022 et 2023. En outre, on en recense aujourd’hui 72 000 en France métropolitaine. Une situation paradoxale, puisque les achats en espèces représentent encore 50% des transactions.
Cela dit, il reste clair que la tendance se trouve du côté des moyens de paiements électroniques. Comme les téléphones ou encore l’Apple Watch. Cependant, les communes doivent tout de même faire face à une hémorragie de distributeurs. Et pour contrer ce phénomène, des solutions sont possibles. Mais à quel prix ?
Distributeurs d’espèces : vers de nouveaux acteurs ?
Vous en avez forcément vu dans les rues de Londres ou d’autres métropoles européennes. Il existe des distributeurs indépendants, que des entreprises comme Brinks, ou Euronet peuvent implanter dans les villes. Ceci dit, qu’ils ont une particularité… Y faire un retrait, c’est s’exposer à des frais supplémentaires. On en comptait 623 en 2023 et ce n’est pas près de s’arrêter, les banques estimant que les bornes de retrait ne sont plus assez rentables dans certaines villes. En France, lorsque vous retirez de l’argent à une banque différente de la vôtre, vous pouvez payer des frais. Chaque banque est libre de fixer son tarif.
De plus, cela ne peut s’appliquer qu’au bout de plusieurs retraits. Par exemple, le LCL a fixé un montant de 1,50 euro par retrait au bout du quatrième retrait. Si vous n’avez plus de distributeurs de votre banque, dans votre ville, pensez à retirer toute votre espèce nécessaire lorsque vous rendez visite à votre conseiller.