Entre la France et l’Angleterre, l’histoire n’a pas toujours été simple. Or, pendant de longues années, les deux pays ont cohabité au sein de l’Union européenne. Cette coopération régionale a permis aux Français, mais aussi aux Italiens et aux Espagnols de se rendre au Royaume-Uni sans difficulté. Sans avoir à présenter de passeport ni de visa. Cela dit, en 2020, les anglais ont décidé de quitter l’UE, en optant pour le Brexit.
Un coup dur pour les habitués du ferry et de l’Eurostar. Ou encore les fans de la couronne d’Angleterre. Jusqu’ici, il n’était pas compliqué de vivre à cheval entre Londres et Paris. Virée shopping, voyage scolaire ou week-end en amoureux… Une carte d’identité suffisait pour s’offrir une escapade dépaysante au Royaume-Uni. Mais 4 ans après le Brexit, les conséquences commencent à se faire sentir pour les touristes comme pour les professionnels.
Le retour du visa pour aller au Royaume-Uni
Le ministère de l’Intérieur britannique a annoncé ce changement mardi dernier, via un communiqué. À partir du mois d’avril, les conditions d’accueil vont changer pour les Français. Ils devront arriver à la frontière avec un visa électronique (ETA). Cette mesure s’applique à tous les voyageurs, sauf ceux qui ont la citoyenneté britannique ou irlandaise. Pour les citoyens des États membres de l’UE (dont la France), les demandes de visa pour le Royaume-Uni pourront se faire dès le mois mars prochain.
Cependant, pour les touristes qui voyagent depuis un pays hors UE, le visa ETA deviendra obligatoire dès le 8 janvier 2025. De ce fait, ils pourront commencer les démarches dès le 27 novembre prochain. Pour s’organiser avant un éventuel voyage au Royaume-Uni. Dans tous les cas, il faudra payer 10 livres (12 euros) pour cette procédure. Le visa ne permettra que des séjours de courte durée (moins de 6 mois de suite). Avec une durée de validité limitée à deux ans. Enfin, il faudra prévoir un passeport. La carte d’identité ne suffira plus. Comme pour aller aux États-Unis par exemple. Afin d’accueillir les voyageurs de façon fluide, le Royaume-Uni va miser sur le numérique. Affaire à suivre…