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Si vous regardez régulièrement la télévision, vous n’avez pas pu passer à côté de la pétillante Karine Le Marchand. Après des débuts en tant que mannequin, la belle a commencé sa carrière d’animatrice dans les années 1990. Le public a ainsi pu la découvrir via France Télévisions, notamment dans l’émission Les Maternelles. En 2010, elle a connu un tournant en intégrant M6, pour présenter L’Amour est dans le pré. De là, elle a fini par devenir un pilier de la chaîne. Avec d’autres programmes cultes, comme Une ambition intime.
Or, il y a quelques mois, Karine Le Marchand a connu un petit scandale qui aurait pu durablement écorner son image. En mars dernier, la presse a révélé que sa fille, Alya, âgée d’une vingtaine d’années, avait été mise en cause après avoir été contrôlée positive au cannabis alors qu’elle se rendait au supermarché en voiture. Loin de se murer dans le silence, l’animatrice avait pris la parole pour défendre l’honneur de sa fille et mettre fin aux rumeurs.
« Ma fille a 21 ans, et malheureusement pour les charognards, elle ne boit pas, ne prend pas de cocaine, ni d’heroine, ce n’est pas la « fille de star » que vous aimeriez voir échouer, elle est comme beaucoup de jeunes, et elle a justement démarré depuis des semaines un protocole d’arrêt du cannabis, et mange des bonbons substitutifs au cannabis. Le cannabis apparaît dans les tests même jusqu’à 70 jours après son absorption. Et même le CBD peut créer des tests positifs. Ma fille a été arrêtée lors d’un contrôle de routine, et contrairement au fantasme des rageux habituels, elle n’a jamais eu d’interdiction de conduire. Il était 10h du matin et elle allait faire des courses à ma demande. », écrivait-elle sur Instagram au printemps dernier.
Loin de nier, la présentatrice n’avait pas hésité à pointer des pratiques inacceptables, entre policiers et presse à scandale. Avec, au cœur de cette manœuvre, une certaine Mimi Marchand, déjà impliquées dans beaucoup d’autres dossiers en politique comme parmi les people…
« Par ailleurs j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ». L’affaire est toujours en cours et Mimi Marchand et les 3 policiers sont mis en examen. Regardez sur Google vous retrouverez l’affaire. Il est donc bien évident que la GAV (de 26 h! ) de ma fille dans ce Commissariat n’est pas restée inaperçue. Évidemment j’ai demandé une enquête au Préfet de Police, évidemment je poursuivrai toute personne médisante, et surtout évidemment ma Princesse je te défendrai jusqu’à ma mort. », précisait encore Karine Le Marchand dans son post Instagram daté de mars 2024.
Une nouvelle bataille pour Karine Le Marchand !
Ne vous laissez pas induire en erreur. Si les deux femmes partagent un patronyme similaire, elles n’ont aucun lien de parenté. D’un côté, une animatrice connue du grand public. Parfois un peu trop taquine, et toujours dynamique, engagée sur de nombreux sujets (notamment les luttes des agriculteurs). De l’autre, une femme d’affaires incontournable dans les hautes sphères, en lien avec de nombreuses revues comme Public, Closer, Gala ou encore Voici. Avant de s’en prendre à Karine Le Marchand, Mimi Marchand a fait la une à plusieurs reprises, pour de mauvaises raisons. La conseillère en image a joué un rôle dans l’affaire Sarkozy-Kadhafi. Mais également dans l’affaire Benalla. Avant cela, elle aurait déjà été impliquée dans un scandale d’exploitation sexuelle au sein de l’agence Elite Model.
Influente dans les médias, et proche des puissants (comme Brigitte Macron), Mimi Marchand a aussi défrayé la chronique à cause de ses liens avec le monde la nuit et la pègre. Mais en essayant de coincer Karine Le Marchand, la femme d’affaires est tombée sur un os. En premier lieu, elle a pris contact avec l’animatrice après la garde à vue de sa fille, alors âgée de 17 ans. Prétextant vouloir l’aider. En évitant que des photos d’Alya sortant du commissariat ne fuitent dans les magazines.
« Elle m’a dit : “Je lui ai donné 3 500 euros et j’ai récupéré toutes les photos, je les ai mises sur une clé USB, ne t’inquiète pas, ça ne va pas sortir. », a déclaré la vedette de M6 devant le juge d’instruction.
Une arnaque bien ficelée
Karine Le Marchand l’admet, elle a d’abord payé la communicante pour la remercier. Mais en parallèle, elle a souhaité creuser, pour savoir quel policier s’était permis d’avertir les paparazzis lors de garde à vue de sa fille. Or, l’enquête a révélé que Mimi Marchand avait des informateurs parmi les agents des forces de l’ordre. Une pratique inacceptable. Qui a conduit la présentatrice à déposer plainte auprès de l’IGPN, afin que le policier mis en cause rende des comptes.
« La notoriété publique de Karine Le Marchand la rendait particulièrement vulnérable face à une puissante directrice d’une agence de presse. », note le juge d’instruction, dans un rapport en date du 7 août dernier.
L’enquête judiciaire a duré 4 ans. Révélant que l’agent de police avait bien fourni des informations confidentielles à une salariée de Best Image, la société de Paparazzis de Mimi Marchand. Mediapart a largement documenté cette affaire dans un article paru mercredi 28 août 2024. Un papier que Karine Le Marchand a relayé via sa story Instagram ce jeudi, en y ajoutant quelques mots.
« Voilà… Ne jamais céder à la peur ni au chantage. »
Désormais renvoyée devant le tribunal, l’ancienne papesse de la presse à scandale va (une fois de plus) devoir s’expliquer. Pour tentative d’extorsion de fonds, elle risque jusqu’à sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende. Gare à celui ou celle qui osera encore intimider ou marché sur les pieds de l’animatrice de L’amour est dans le pré… Qui s’y frotte s’y pique !