Imane Khelif (JO 2024) secourue par Le Comité international olympique : « respectent les règles d’admissibilité »

En raison de sa force physique, la boxeuse algérienne Imane Khelif a fait l'objet d'une vague de transphobie.

La transphobie n’est pas une opinion, mais un délit. Toutefois, les détracteurs d’Imane Khelif semblent l’avoir oublié. D’autant plus que dans son cas, sa force physique vient d’une autre particularité. En effet, l’athlète olympique aurait une hyperandrogénie. Une situation qui lui donnerait plus de testostérone qu’à une femme dite classique. Cela dit, il s’agit de l’hormone qui favorise de la production des muscles. De ce fait, cela procure à Imane Khelif un avantage à ce sujet-là. Victorieuse à de nombreuses reprises, elle a fait face à la mauvaise foi de ses détracteurs. JK Rowling est régulièrement mise en cause pour ses opinions jugées transphobes. Par ailleurs, cette dernière s’est totalement insurgée contre Imane Khelif en déclarant :

« Une image pourrait-elle mieux résumer notre nouveau mouvement de défense des droits de l’homme ? Le sourire narquois d’un homme qui se sait protégé par un règlement sportif misogyne, jouissant de la détresse d’une femme qu’il vient de frapper à la tête, et dont il vient de briser l’ambition d’une vie. #Paris 2024 »

Une opinion à laquelle Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement italien, a ajouté :

« les athlètes qui ont des caractéristiques génétiques masculines ne devraient pas être admis aux compétitions féminines »

Moult réactions qui ont forcé le Comité international olympique à sortir du silence. On vous fait le point.

Imane Khelif soutenue par l’organisation des jeux

N’en déplaise à ses détracteurs, le Comité international olympique a tranché dans le vif. En effet, le 1ᵉʳ août sur X (Twitter) le comité a pris soin de répondre. Le tout en plusieurs volets sur les raisons pour lesquelles, l’athlète se trouvait dans la bonne catégorie. Dans un premier temps, ils ont posté :

« Tous les athlètes participant au tournoi de boxe des Jeux Olympiques de Paris 2024 respectent les règles d’admissibilité et d’inscription à la compétition, ainsi que toutes les règles médicales applicables fixées par l’Unité en charge de la boxe pour Paris 2024. »

Ensuite, ils ont complété leur propos en expliquant :

« Comme pour les précédentes compétitions olympiques de boxe, le genre et l’âge des athlètes sont déterminés sur la base de leur passeport »

Puis, comme pour enfoncer le clou, ceux-ci ont indiqué qu’Imane Khelif se classe :

« depuis de nombreuses années à des compétitions internationales de boxe dans la catégorie féminine ».

Reste à voir si cette déclaration suffira à légitimer la présence d’Imane Khelif. De fait, ce type de débat a souvent tendance à nourrir les tensions. La nageuse, cette fois, transgenre Lia Thomas avait été exclue des compétitions féminines. En effet, depuis sa transition en 2019 et son changement de catégorie, ses détracteurs ont invoqué un avantage musculaire. Celle-ci a tenté un recours… finalement débouté.

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Sources : lepoint.fr

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