Petit salaire ? Voici les aides que vous pouvez demander

De nos jours, les temps sont durs, y compris pour ceux qui travaillent. Alors si vous touchez un petit salaire, il y a quelques démarches à connaître, pour réussir à boucler vos fins de mois.

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Entre 2022 et 2024, de nombreux tarifs ont augmenté. Ces hausses ont impacté la nourriture, les produits d’hygiène, les assurances, les loyers, les abonnements téléphoniques et internet… De quoi faire décrocher les classes moyennes. Mais lorsqu’on perçoit déjà un petit salaire proche du SMIC, gérer son budget peut souvent relever du casse-tête. Heureusement, en France, les citoyens peuvent encore compter sur de précieux droits sociaux. Des aides et des dispositifs variés pour aider ceux qui perçoivent une rémunération modeste. On fait le point !

Améliorer un petit salaire

Certains croient, à tort, que seules les personnes sans emploi ont le droit à des aides sociales. Il s’agit d’un cliché qui a la vie dure. En réalité, les travailleurs les plus précaires peuvent demander différents coups de pouce :

  • Si vous avez de bas revenus, sachez que la Caf pour vous accorder un RSA de complément pour rehausser votre niveau de vie. Pour cela, tout dépend de votre « petit salaire ». Dès lors qu’il est inférieur au montant du RSA selon la composition de votre foyer, vous avez le droit à cette prestation sociale. La Caisse d’allocation familiale a même un simulateur pour vous aider à estimer vos droits.
  • La prime d’activité se destine à tous les actifs, qu’ils soient apprentis, salariés, indépendants… Son montant dépend directement du niveau de votre « petit salaire ». Mais aussi du nombre de personnes à charge dans votre famille. Là encore, la Caf met à disposition un outil parfait pour simuler votre demande.
  • Si vous entamez une activité non salariée après une période de chômage, vous avez la possibilité d’obtenir un complément d’allocation chômage. Là encore, tout dépend des revenus que vous parvenez à dégager avec cette nouvelle activité.
  • Si vous avez droit à l’ASS et que vous trouvez un emploi, vous pouvez cumuler cette aide avec votre petit salaire pendant 3 mois.

Se loger avec de bas revenus

Théoriquement, avoir un logement est un droit. Dans la pratique, l’immobilier est un commerce. Par crainte des loyers impayés, les agences comme les propriétaires se montrent de plus en plus méfiants. Ils demandent des garanties, qui, bien que compréhensibles, excluent forcément ceux qui n’ont qu’un petit salaire. Là encore, il existe plusieurs dispositifs mis en place pour remédier à cette situation :

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  • Si vous ne parvenez plus à payer votre loyer, vous devez initier un dialogue au plus tôt avec votre bailleur. Si possible par courrier, afin d’en garder des traces. De son côté, il doit d’abord vous faire parvenir un commandement de payer en main propre, via un commissaire de justice. De là, vous avez 6 semaines pour payer votre dû ou résoudre la situation à l’amiable avec le bailleur.
    • Si aucun accord n’est trouvé, vous pouvez faire l’objet d’une assignation au tribunal. Attention ! Une procédure d’expulsion, doit suivre des règles bien précises. Une seule faute peut entraîner l’annulation de la procédure. Sachez aussi qu’aucun locataire ne peut être expulsé entre le 1ᵉʳ novembre et le 31 mars. Et ce, en raison de la trêve hivernale.
    • Vous pouvez demander de l’aide gratuitement en composant le 0 805 160 075 (numéro sans surcoût) pour joindre SOS Loyers impayés.
    • Un avocat peut être utile pour vous seconder à travers vos démarches.
  • Si votre bailleur exige un garant avant de conclure un bail avec vous, vous pouvez vous tourner vers différents dispositifs, parfaits pour les petits salaires.
    • La garantie Visale peut remplacer un garant. Elle se destine aux jeunes travailleurs ayant 18 à 30 ans.
    • Vous travaillez en intérim ? Dans ce cas, le dispositif FASTT Confiance Bailleur peut remplacer votre garant, pour une durée de 3 ans.
    • Dans certains départements, vous pouvez également solliciter le Fonds de Solidarité pour le Logement.

Petit salaire : les aides pour la vie courante

Avec peu de ressources, remplir son caddie et se nourrir convenablement est devenu un parcours du combattant. Si vous commencez à vous inquiéter et à vous priver en faisant vos courses, ne traînez plus. Avant que la situation ne devienne trop critique, tournez-vous vers un travailleur social proche de chez vous. Généralement, les CCAS proposent des rendez-vous aux habitants de leurs municipalités. Dans un délai de quelques jours, vous pouvez obtenir :

  • Des paniers-repas
  • Des bons d’achats en épicerie solidaire
  • Des repas chauds

Si vous devez vous déplacer pour travailler afin de gagner un petit salaire, sachez que vous pouvez aussi demander de l’aide pour les transports. En premier lieu, votre employeur est obligé de financer vos frais de métro, bus ou train à hauteur de 50 %. Pour faire le plein de votre voiture, mauvaise nouvelle : le gouvernement n’a pas relancé le chèque carburant.

En ce qui concerne vos factures de gaz, d’électricité ou de fioul, avec un petit salaire vous pouvez prétendre au chèque énergie. Son montant varie de 48 à 277 euros. Il tient compte du nombre de personnes qui composent votre foyer. Normalement, vous n’avez aucune démarche à faire pour l’obtenir. Mais en cas de besoin, un guichet des réclamations vient d’entrer en service via le site officiel du chèque énergie.

En ce qui concerne vos dépenses de santé, vous pouvez prétendre à la Complémentaire Santé Solidaire si vous n’avez qu’un petit salaire. Ce dispositif accordé par l’Assurance maladie peut vous éviter de faire l’avance de frais sur vos soins, consultations et médicaments.

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Sources : aide-sociale.fr

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