Akira Toriyama ne vous dit peut-être rien, mais le personnage de Sangoku certainement. Au départ, un petit garçon avec une queue de singe. Puis un adulte doté de pouvoir surhumain et de multiples transformations. L’auteur de la saga Dragon Ball puis Dragon Ball Z a trouvé la mort vendredi 8 mars à l’âge de 68 ans. Son impact dans la culture du manga restera à jamais dans les mémoires. En effet, il demeure l’auteur qui a mis en place les bases du shōnen manga au Japon avec son style ultra-codifié. De fait, ses créations à l’instar de Dr Slump ou Dragon Ball resteront à jamais inscrite au panthéon des œuvres du siècle dernier. Le Shōnen manga inspire et a codifié d’autres manga et animé ultra-populaire aujourd’hui comme Naruto ou One Piece. Focus sur cet auteur qui a totalement été acteur du soft power japonais.
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Akira Toriyama : La fin d’ère
Akira Toriyama aux travers Dragon Ball et Dragon Ball Z avait dans les années 90 complètement défrayé la chronique. Effectivement, à cette époque, les animés se trouvaient considérés comme violents. Aussi, ces derniers provoquaient de vifs débats à la télévision française à cause de la thématique soi-disant violente. Or, il se trouve que les shōnens manga, au-delà de leurs récits tournés autour de combats épiques, prônent le dépassement de soi et l’esprit d’équipe.
Des valeurs franchement appréciables, d’autant que le public cible se trouvent être les adolescents. Dans le même, alors que les politiques françaises censuraient littéralement ces œuvres dénués de perversité, des déclarations scandaleuses passaient à des heures de grandes écoutes. On pense notamment aux déclarations de Gabriel Matzneff en 1990 à l’occasion de l’émission Apostrophe.
Dans tous les cas, Akira Toriyama a par la suite vu son œuvre totalement dépasser les frontières du Japon. À l’heure actuelle, la France encense la culture japonaise avec des évènements comme Paris Manga ou la Japan Expo. De fait, Akira Toriyama reste un des contributeurs majeur de cette popularité.
