Elon Musk teste un abonnement payant pour les nouveaux utilisateurs du réseau social X (Twitter)

Elon Musk n'en a pas fini avec les polémiques autour de X. Cette fois-ci il a décidé de rendre son contenu payant.

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La vie d’Elon Musk commence en 1971 en Afrique du Sud. Il grandit à Pretoria, où il développe tôt un intérêt pour l’informatique et la technologie. Aussi, à l’âge de 17 ans, il part pour les États-Unis pour étudier à l’Université de Pennsylvanie. D’ailleurs, déjà conscient du futur impact d’internet dans nos vies, il plaque tout pour fonder son entreprise.

En 1995, Elon Musk co-fonde Zip2, une entreprise de logiciel de publication de contenu en ligne pour les informations des entreprises. Aussi, en 1999, il vend Zip2 à Compaq pour 341 millions de dollars. Il réinvestit rapidement une grande partie de cet argent pour cofonder X.com, une startup de paiement en ligne. Surtout, X.com est devenu plus tard PayPal. Par la suite, eBay rachètera l’entreprise pour 1,5 milliard de dollars en 2002.

En 2004, visionnaire quant à l’avenir du pétrole, il crée Tesla Motors. Ainsi, Tesla devient un acteur clé de l’industrie automobile, avec des modèles populaires comme la Model S et la Model 3. Plus récemment, le milliardaire a racheté le réseau social Twitter, qui l’a ensuite renommé X. Avec cette opération commerciale de grande ampleur, il a décidé de revoir la base du réseau social en licenciant une partie de ses dirigeants. Dans la même veine, il a aussi pris la décision de réhabiliter certains comptes considérés comme problématiques, à l’instar de celui de Donald Trump. Essentiellement, Elon Musk vise un certain idéal avec son réseau social. Dans cet esprit, il a déclaré :

« Il est important pour l’avenir de la civilisation d’avoir une place publique en ligne où une grande variété d’opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence »

Cependant, dans la quête de cet idéal, beaucoup de ses décisions restent controversées.

Elon Musk : Le réseau social X rendu payant ?

Dans le but de rendre la plateforme exempte de tous bots, il demeure prévu à terme de la rendre payante. Ainsi, ce nouveau système sera mis en place en avant-première aux Philippines et en Nouvelle-Zélande. Dans cette mesure, poster depuis ces pays coûtera la modique somme de 0,75 dollar et 0,85 dollar.

Quant à ceux ne souhaitant pas payer cette somme, ils ne pourront simplement plus poster leurs messages. Cela reste finalement paradoxal, compte tenu de l’idéal défendu par Elon Musk via le rachat de Twitter. Finalement, le message final ne serait-il pas : Ayez de l’argent ou taisez-vous ?

Quoi qu’il en soit, les dirigeants de X ont justifié cette nouvelle prérogative de la manière suivante :

 « Évaluer une mesure potentiellement puissante pour nous aider à lutter contre les bots et les spammeurs sur X, tout en équilibrant l’accessibilité de la plateforme avec le faible montant de la redevance »

Le réseau social X, fer de lance de la désinformation ?

Malheureusement, la situation au Proche-Orient s’est plus qu’envenimer avec les derniers événements. Cette tragédie suscite de vives réactions de part et d’autre des deux camps, surtout sur les réseaux sociaux.

Aussi, la plateforme n’arrive plus à modérer l’afflux de vidéos qui émane du conflit. La faute à la politique de licenciement massif suite à son rachat par Elon Musk. De plus, le réseau social s’avère aussi la source de fausses informations concernant le conflit.

Dans cette mesure, le commissaire au numérique de l’union Européenne Thierry Breton a interpellé Elon Musk de la façon suivante :

« A la suite des attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël, nous disposons d’indications selon lesquelles votre plate-forme est utilisée pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation dans l’UE »

C’en est suivi une passe d’arme entre le milliardaire et le commissaire, où il prétend être tout à fait transparent dans son travail.

Par ailleurs, Elon Musk avait lui-même été pris en flagrant délit de partage de compte, diffusant des informations erronées de façon notoire. Aussi, une enquête se trouve en cours pour lutter contre la désinformation sur le réseau X. De même, X avait déjà subi les vérifications de Bruxelles et les résultats s’étaient avérés peu concluants. Dans cette veine, le commissaire a ajouté :

« Je vous rappelle qu’à la suite de l’ouverture potentielle d’une enquête et d’une constatation de non-conformité des sanctions peuvent être imposées »

Preuve que l’Union Européenne veille au grain quant aux informations données sur les différents réseaux sociaux.

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