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L’ampleur de l’inflation sur les prix des produits de consommation est conséquente. Les Français ont dû faire des choix et modifier leur liste de courses pour survivre à la flambée des prix. Selon l’étude « Zoom » de l’Observatoire Cetelem, 7 Français sur 10 ont été contraints de le faire.
83 % des Français de moins de 35 ans ont dû faire des sacrifices sur certains produits. Revoir la liste des courses a été nécessaire chez 80 % de foyers aux revenus faibles et 54 % des foyers aux revenus élevés. Découvrez tous les détails dans cet article.
Adieu aux plats préparés et aux produits laitiers
La situation l’oblige, il fallait dire adieu à certains produits. Chez les consommateurs, certains produits sont devenus un luxe que tout le monde ne peut plus s’offrir. C’est le cas pour les plats préparés, sauces et vinaigrettes.
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L’étude « Zoom » a révélé que 57 % des consommateurs ont renoncé à ces aliments. Parmi les autres aliments qui ne sont plus prisés, on retrouve les poissons frais, les boissons alcoolisées, les chips, et même la viande. Un Français sur deux a tiré un trait sur ces aliments.
33 % des personnes ayant participé à l’étude ont avoué qu’ils n’ont plus vraiment tendance à acheter des fruits et légumes frais. 23 % ont même laissé les produits laitiers et les œufs. La raison ? Le budget ne permet plus de suivre le prix dans les rayons influencé par l’inflation.
Les produits frais passent désormais après le reste dans la liste de course des foyers aux revenus les plus faibles. Ils sont à 91 % à avoir renoncé aux aliments « plaisir ». Cela se remarque aussi chez les foyers aux revenus élevés. 54 % d’entre eux ont aussi avoué avoir renoncé à certains produits face à la hausse des prix.
Visiblement, l’inflation touche toutes les catégories de revenus. Elle a aussi entraîné de gros changements sur l’habitude alimentaire des consommateurs.
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Inflation : de nouvelles habitudes parfois à risques
L’adoption de nouvelles habitudes alimentaires devient un impératif pour les consommateurs. Il fallait bien chercher une solution pour éviter de faire les courses trop régulièrement pour ne pas dépenser inutilement.
À cause de l’inflation et de toutes ses conséquences, 86 % des consommateurs disent qu’ils font attention pour ne plus gaspiller. Les offres promotionnelles gagnent de l’intérêt. 75 % avouent que depuis un an, ils sont plutôt penchés vers les produits en promotion.
D’ailleurs, une grande majorité des consommateurs ont décidé de se tourner vers les marques de distributeur et low cost. L’étude de l’Observatoire Cetelem a aussi permis de savoir que 67 % des Français ont renoncé à d’autres dépenses.
Malheureusement, ces changements d’habitudes alimentaires ne sont pas totalement anodins. La moitié des Français ont déclaré qu’ils ont commencé à diminuer la quantité de leur consommation.
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45 % des consommateurs ne trouveraient plus de problème à consommer des produits après avoir dépassé la date de péremption. Plus inquiétant, 37 % disent qu’ils mangent moins équilibrés et consomment des produits de moins bonne qualité.
« Chez ceux qui ont opéré des changements dans leur consommation des marques, la plupart envisagent ces changements comme pérennes (67 %). À l’inverse, seuls 3 % indiquent que ces adaptations vont disparaître rapidement de leurs modes de consommation », analyse l’étude rapportée par BFMTV.
Inflation : une nouvelle hausse des prix ?
Pour 74 % des personnes interrogées, les prix de l’alimentation vont continuer à augmenter dans les prochains mois à venir. Seuls 8 % d’entre eux estiment qu’il pourrait y avoir une baisse. 1 % d’entre eux pensent que les tarifs vont simplement retrouver leur niveau avant la flambée des prix.
Pour rappel, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, avait déjà annoncé une estimation sur l’inflation pour l’année. Ce dernier avait estimé que le pic n’était que pour ce premier semestre et que l’inflation devrait diminuer d’ici juin.
La Banque de France a même estimé que cette hausse de prix galopante allait fortement baisser d’ici à la fin de l’année. L’inflation devrait être à 2 % à l’hiver 2024-2025. François Villeroy de Galhau avait tenté de rassurer les Français en faisant un engagement.
Les consommateurs semblent rester conscients de la situation. 79 % estiment que les prix continueront à varier à l’avenir. Pour les Français, la solution est d’accroître l’indépendance alimentaire.
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Évidemment, cela implique que les consommateurs vont devoir payer plus cher pour les produits de consommation. 73 % des personnes interrogées ont tout de même considéré que c’est une bonne option.
Source : Actu Orange