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Des solutions financières, de l’accompagnement, mais aussi des conseils… Voilà ce que l’État et les collectivités vous proposent afin de favoriser l’accès à la propriété. Pour cela, vous pouvez bénéficier de différents prêts tel que le prêt CAF. Faisons le point.
Prêt à taux zéro et prêt Action Logement
Le prêt à taux zéro (Ptz) est un prêt à l’intention des personnes qui veulent acquérir une résidence principale. D’après les explications d’Aurane Serot, il s’agit des personnes qui n’ont jamais été propriétaires de leur logement dans les deux dernières années.
Aurane Serot est, notons-le, juriste à l’agence nationale pour l’information et le logement (Anil). Ce prêt vient pour compléter d’autres prêts. En effet, il peut au maximum financer 40 % de l’achat du logement.
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Le prêt Action Logement quant à lui est une solution pour compléter son prêt ou son apport personnel. Le but est d’obtenir plus facilement un prêt bancaire. Son montant se situe entre 7000 euros et 25 000 euros. Cela dépend de l’endroit où le bien se situe. Cette solution est réservée aux employés des entreprises privées.
Selon Aurane Serot :
« Action logement propose différents types de prêts pour améliorer son habitat ».
Pour tout anticiper au mieux, il y a des éléments qu’il faut prendre en compte. À savoir l’agrandissement, la rénovation énergétique, les travaux d’adaptation à l’âge, etc.
Un réseau d’accompagnement
Le PAS ou Prêt Accession Sociale est conditionné à des revenus limités, tout comme le Ptz. Il sert à financer la construction ou l’acquisition d’une résidence principale.
La juriste explique :
« C’est un prêt immobilier garanti par l’État, ce qui offre une garantie supplémentaire à la banque en cas d’impayé de la part de l’emprunteur. »
Par ailleurs, il est également possible de bénéficier de prêts immobiliers ou de subventions que proposent les communes, les régions et les départements. Par exemple, la ville de Paris propose le Prêt Paris Logement à 0 % qui est cumulable avec un Ptz. Visitez le site de l’Anil si vous souhaitez savoir si de telles aides existent dans votre commune.
« Dans les agences départementales, nos juristes ont pour mission de vous conseiller gratuitement en matière d’immobilier », apprend-on.
Il peut s’agir d’informations juridiques, de simulations de financement ou de calcul d’un budget intégrant tous les frais liés à la vente… Cet accompagnement contribue aussi à la concrétisation de votre projet. Sur le site Internet de L’Anil, vous pourrez connaître l’agence proche de chez vous.
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Le prêt CAF
La Caisse d’allocations familiales (CAF) aussi peut octroyer un prêt aux allocataires désireux d’investir dans l’immobilier. Destiné aux revenus les plus modestes, il s’agit d’un prêt complémentaire ayant pour objet de faciliter l’accès à un logement.
Les modalités de ce prêt peuvent varier d’un organisme à l’autre. La CAF gère ses différentes prestations de façon territoriale. Cela étant, à l’échelle nationale, grâce à un barème réglementé, on peut estimer que le taux d’intérêt du prêt CAF s’élève à 1 %. Quant à la durée de ce prêt CAF, elle s’étend sur un maximum de 60 mois.
Les Subventions ANAH
Pour épauler les propriétaires dans la rénovation de leur logement, l’agence nationale de l’habitat (ANAH) a mis en place plusieurs aides financières. Pour cela, il faut que votre logement vous serve de résidence principale et qu’il date de 15 ans au moins.
Si ces conditions sont réunies, vous pouvez bénéficier des aides telles que :
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- MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique de votre bien
- Habiter Facile pour adapter votre logement à une perte d’autonomie
- Loc’Avantages si vous êtes propriétaire bailleur.
On vous octroie ces différentes aides en fonction de vos ressources et il y a certains critères à respecter :
- Le montant minimum des travaux doit s’élever à 1 500 euros
- Au cours des 5 dernières années, vous ne devez pas avoir bénéficié d’un prêt à taux zéro
- Après la fin de vos travaux, vous devez vous engager à vivre au moins 6 ans dans votre logement
La réduction de la TVA
Souhaitez-vous investir dans un logement neuf ? Il vous est possible de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5 % contre 20 % d’habitude. Cependant, cette réduction ne concerne pas tous les logements neufs.
En effet, votre bien doit se situer dans un quartier appartenant à l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Sinon, il faut qu’il soit considéré comme un quartier prioritaire de la ville. La réduction de la TVA ayant pour objectif de redynamiser ces quartiers.
Pour que vous puissiez jouir de cette réduction, vous ne devez pas dépasser un certain plafond de ressources. Vous devez aussi vous engager à conserver votre logement pendant 15 ans minimum. Par ailleurs, vous pouvez cumuler la réduction de la TVA avec d’autres aides.
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