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En France, la vitesse sur les routes fait l’objet d’une réglementation stricte. L’objectif ? Limiter les accidents et renforcer la sécurité routière. Autrefois, les agents de polices contrôlaient eux-mêmes la rapidité des automobilistes. Mais depuis des années, ils peuvent aussi s’appuyer sur les radars fixes, qui assurent des contrôles automatiques. Ainsi, chaque jour, des conducteurs ont la mauvaise surprise de se faire flasher. Par la suite, ils reçoivent une amende et une contravention par courrier. Mais il arrive que certains contestent ces mesures. Alors les radars peuvent-ils faire des erreurs ? On vous explique tout.
Les radars fixes quadrillent le territoire français
En 2003, le premier radar automatique a pris du service en France. Depuis, ce mode de contrôle a su s’imposer sur les routes. Désormais, on en recense près de 4 400, répartis un peu partout. Bien-sûr, les radars fixes ont souvent rencontrer la réticence des automobilistes.
Dans les années 2000, certains automobilistes ont tenté de passer entre les mailles du filet. Pour cela, ils utilisaient le Coyotte. Cet appareil leur permettait de recevoir une alerte en arrivant à proximité d’un radar automatique. Depuis, les applications de navigation, comme Waze, ont remplacé cet objet.
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D’autres ont appris à situer les radars fixes, et à ralentir sur leurs trajets quotidiens. Même s’ils agissent pour la sécurité de tous, ces appareils agacent beaucoup certains citoyens. D’ailleurs, ils font régulièrement l’objet de dégradations volontaires.
Les contrôles de vitesse prévoient une marge d’erreur
Chaque année, de nombreux automobilistes contestent la contravention reçue après le contrôle d’un radar. Mais le plus souvent, il s’agit de démontrer que la faute a été commise par un autre conducteur. Car les mesures prises par les radars fixes restent difficiles à contredire.
Les radars fixes peuvent parfois se tromper. Néanmoins, les autorités ont tout prévu. Ainsi, lorsqu’un excès de vitesse se produit, les contraventions retirent 5 km/h en faveur du conducteur. Par exemple, si vous roulez à 55 km, vous ne recevrez aucune amende. Et il ne s’agit d’un cadeau de part de l’État. Ainsi, le site de sécurité routière explique cette situation, en évoquant plutôt une marge d’erreur.
« Une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l’avantage du conducteur. »
Cependant, le nombre de km/h décomptés peut varier selon la limitation de vitesse. Ainsi, la marge d’erreur des radars fixes passe à 5,5 km sur les routes à 110 km/h. Enfin, sur les autoroutes, où il faut rouler sous les 130 km/h, cette marge atteint 6,5 km.
De cette façon, les autorités évitent les contestations, d’ordre technique, sur les mesures prises avec les radars fixes. En matière de sécurité routière, les pouvoirs publics n’arrêtent jamais d’innover. Désormais, ils ont un nouvel atout pour limiter la vitesse des automobilistes. Il s’agit de nouvelles voitures banalisées, qui embarquent des radars. L’objectif ? Pouvoir effectuer des contrôles de manière mobile et inattendue. Pour l’heure, il existe quelques astuces pour les repérer. Cela dit, cette nouvelle méthode utilise différents modèles de voitures, sans signe distinctif.
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Face à ces nouvelles voitures, comme face aux radars fixes, il n’y a pas de solution miracle pour échapper aux amendes. La seule véritable astuce reste encore de respecter les limitations de vitesse.