Hoshi a mené l’enquête sur ses harceleurs : « Ils ne se cachent plus »

Célèbre pour sa carrière musicale, Hoshi vit le harcèlement en ligne depuis des années. Mais ces derniers jours, elle a reçu de graves menaces. Elle a décidé de répliquer.

© France 2

Plusieurs fois récompensée, l’auteure-compositrice-interprète mène sa barque. Révélée en 2018, avec le tube Ta Marinière, elle ne cesse de faire le bonheur de son public. Elle avance de chanson en chanson. Pourtant, certains ne voient pas son succès d’un très bon œil. La raison ? Hoshi aime les femmes. Enfin, surtout une femme, Gia Martinelli. Et elle ne s’en cache plus.

Le fait qu’elle assume son orientation sexuelle enrage certains internautes. Aussi, dernièrement, lorsqu’elle a publié une photo, sur laquelle elle déploie un drapeau arc-en-ciel… Les injures et les menaces de mort ont commencé à pleuvoir. Un pas de plus dans la haine. Et malgré l’habitude, Hoshi refuse de laisser passer. Aussi, lundi, elle a décidé de publier les affreux commentaires qui affluent sous l’une de ses publications Facebook. Et à présent, ses harceleurs ont du souci à se faire. Et pour cause : l’artiste a réussi à en apprendre beaucoup à leur sujet…

Hoshi contre-attaque

Les plaintes, les procédures judiciaires, les appels au secours adressés à la classe politique… La vedette a déjà tout tenté. Ainsi, elle sait, par sa propre expérience, que la justice reste impuissante devant le cyberharcèlement. Doit-on en conclure qu’il peut perdurer en toute impunité ? Hoshi ne l’accepte pas, et sur ce coup-là, on lui donne raison. Puisque ceux qui la menacent le fond en affichant leurs noms et leurs photos… L’artiste a décidé de creuser un peu.

« En tout cas, en faisant quelques recherches sur certains, qui font de « la provocation au terrorisme », c’est plutôt facile de remonter jusqu’à eux grâce à leurs réseaux, puisqu’ils ne se cachent plus. », note la chanteuse en story Instagram.

L’un d’eux, par exemple, est un passionné de parachutisme, très actif dans plusieurs associations situées en Moselle. Un autre encore, a suivi une formation pour intégrer les forces de l’ordre, à Dieppe.

« Lui par exemple, qui met des gifs de bombardements sous ma photo… La Préfecture de police, vous avez peut-être des infos ? », ironise l’artiste.

Les propos tenus par certains de ces internautes ont de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Hoshi le sait : si certains employeurs apprenaient ce que leurs salariés écrivent en ligne, ils n’hésiteraient pas à les licencier. Mais pour l’heure, elle préfère se focaliser sur l’essentiel : la musique.

« Tout ça pour dire que ces gens existent. Ce ne sont pas de faux comptes. Ils sont dangereux et on peut les retrouver facilement et rapidement. Je vais retourner faire des chansons, ça fait moins peur. Si jamais les ministres de notre pays réagissent, prévenez-moi. On ne sait jamais. »

Espérons que ceux qui veulent du mal à Hoshi auront appris une rude leçon en voyant leurs identités et leurs visages circuler sur la Toile. De son côté, la star ressent surtout beaucoup de gratitude envers ses fans.

« Merci pour votre amour. J’essaie de me concentrer sur ça. Ça me fait tenir depuis 4 ans. »

Les stories publiées par Hoshi le 22 mai 2024
Hoshi a fait de belles découvertes (les images ont été retouchées par Il était une pub pour cacher les visages et noms de famille des harceleurs) — Crédits Photos : Instagram @hoshi

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