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Lorsque ce pompier de métier a annoncé le montant de sa retraite, il a suscité l’indignation de nombreux citoyens dans TPMP.
« Cette réforme, comme dans beaucoup de métiers, elle est basée sur la finance et pas sur la santé des gens », déplore Grégory Chaillou sur le plateau de TPMP.
Depuis la réforme des retraites, les manifestations sont de plus en plus nombreuses et bruyantes dans les rues de France. Les gens disent en avoir assez de ce gouvernement qui « ne prend rien en compte ». Et pour la dixième journée de mobilisation du 28 mars, ils étaient 740 000 à manifester. Il semble évident que cette réforme des retraites a du mal à passer.
Entre les grèves, les manifestations et les violences policières, le climat actuel au pays fait peine à voir. Le gouvernement semble s’être mis à dos tout le monde.
Un pompier s’est notamment fait entendre sur le plateau de Cyril Hanouna, mardi 28 mars. Celui-ci y a évoqué sa propre expérience et lorsqu’il a dévoilé le montant de sa retraite, la toile s’est indignée.
« La pénibilité du travail n’est pas du tout prise en compte »
Le témoignage de Grégory Chaillou sur TPMP a ravivé les débats autour de la réforme des retraites en France. Ce pompier, qui est descendu aux côtés des manifestants dans les rues, a notamment parlé de sa propre expérience. Il y a évoqué les conditions de travail pouvant être difficiles dans ce métier.
Selon ses dires, tout au long de leur carrière, les risques professionnels d’un pompier sont indénombrables. Un pompier subit un certain nombre de choses aussi bien physiques que psychologiques. Et pourtant le gouvernement ne semble aucunement prendre en compte la pénibilité du travail, dit-il avec regret.
"Une retraite entre 1 800 et 2 000 euros"
Manifestations sous haute tension : Le cri du cœur d’un pompier en grève, Grégory Chaillou, UNSA Pompiers 7, qui a rejoint le mouvement. #TPMP pic.twitter.com/cIPPGxx0uZ
— TPMP (@TPMP) March 28, 2023
Interrogé par Cyril Hanouna sur le montant de sa retraite, Grégory Chaillou a déclaré qu’il se situait entre 1800 et 2000 euros. Toutefois, en considérant que beaucoup de pompiers n’ont pas tous leurs trimestres, ces derniers seraient dans l’obligation de repousser leur départ à la retraite. Il faut savoir que l’âge minimum de départ à la retraite pour un pompier est de 57 ans.
« Quand vous avez tous vos trimestres, vous pouvez partir. Sauf qu’en général, on ne les a pas, donc on décale l’âge de départ », dit-il. Et d’ajouter : « On n’accepte pas la réforme parce qu’on a un métier dangereux, qui est pénible, déplore le pompier à TPMP. On cumule tous les risques professionnels, donc ça, ce n’est pas acceptable. »
L’indignation des internautes
Suite à cette révélation sur TPMP, de nombreux internautes ont exprimé leur soutien aux pompiers et leur indignation face aux agressions dont ils sont victimes.
« Quand on pense qu’un danseur de l’opéra gagne entre 3500 et 7000 euros par mois et qu’ils peuvent partir à partir de 40 ans, quelle honte », s’indigne un internaute. « J’aimerais que quelqu’un m’explique pourquoi on agresse des pompiers qui sont là pour nous sauver la vie », déplore un autre. « Tu ne peux pas manquer de respect en règle générale. Surtout les professionnels qui sauvent des vies : comme les pompiers et les ambulanciers », ajoute un troisième.
De nombreux internautes ont encouragé le pompier à continuer à manifester et à se battre pour ses droits, soulignant l’importance de la solidarité entre les travailleurs et la nécessité d’une réforme juste et équitable.
Le système de retraite en France doit garantir une juste compensation pour tous les travailleurs, y compris ceux qui exercent des métiers difficiles et essentiels comme les pompiers.
Tant que ce ne sera pas le cas, les manifestations continueront. Les descentes dans les rues de France continueront. Après tout, ne pas réagir face à l’injustice et à la répression, c’est un peu comme l’endosser, disent-ils.
Garantir des retraites justes et équitables
Les écarts vertigineux des montants de retraite entre différentes classes sociales alimentent une polémique grandissante. Le cas des Balkany en est un exemple parfait.
Tous les mois, 2 000 euros leur sont déduits et pourtant leur retraite reste gargantuesque en comparaison de ce que touche le Français moyen. Cette situation n’a fait que raviver la flamme chez certains manifestants.
Ces derniers se disent insurgés en voyant les Balkany jouir d’une retraite confortable après tout ce qu’ils ont fait.
