Il existe d’ores et déjà un paquet de taxe sur les produits du quotidien. Parmi les plus célèbres, on compte la TVA. Cet impôt invisible permet à l’État de renflouer ses caisses. Le tout sur les achats du quotidien de la population. Cela dit, elle n’est pas la seule. En outre, on retrouve la taxe d’électricité, celle-ci même qui devrait voir son montant augmenter dès 2025. Par ailleurs, les augmenter permet aussi d’obtenir un effet dissuasif sur certains produits. Le tabac en première ligne a vu ses prix exploser, dans le but de protéger la population d’une fin peu enviable. Effectivement, le cancer sous ses multiples formes attend ceux qui auraient décidé de ne pas suivre les recommandations de la santé publique. Néanmoins, il ne s’agit pas de la seule substance à l’origine de cette maladie. En outre, la Ligue contre le cancer souhaiterait étendre ce principe à bien d’autres produits. On vous explique.
Une taxe pour les aliments néfastes ?
Selon Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer :
« 40% des cancers sont évitables. »
De ce postulat, il paraît clair que le meilleur moyen pour l’État de faire des économies sur le domaine de la santé reste l’effet de dissuasion. Notamment via les prix des produits dits dangereux. Toujours, selon le président de la Ligue contre le cancer :
« les maladies liées au tabac et à l’alcool coûtent chaque année plusieurs milliards d’euros à l’État : les dépenses publiques de santé liées à la consommation d’alcool (7,8 milliards d’euros) sont deux fois plus élevées que les recettes liées à sa vente (4 milliards d’euros) »
Un sacré pactole, d’autant plus lorsqu’on sait que Michel Barnier cherche à tout prix à faire des économies de grande échelle. Augmenter les taxes des produits trop sucrés ou trop salés, reviendrait à sauver sa population. En ce sens :
« taxer les produits sucrés, le tabac et l’alcool, c’est allier politique de santé publique en faveur des citoyens et recettes pour l’État. Nous avons la conviction qu’investir dans la prévention pourrait permettre à l’État et à la Sécurité sociale de réaliser assez rapidement les économies tant recherchées ».
Cela favoriserait le développement d’autres filières à l’instar du bio par exemple. De l’autre côté, le gouvernement semble avoir trouvé d’autres solutions. Comme : la fermeture des lits d’hôpitaux, ou encore la hausse des franchises, soit le reste à charge pour le patient lors d’une consultation.