Gipa, c’est l’acronyme de la Garantie individuelle du pouvoir d’achat. Cette mesure de 2008, permet aux fonctionnaires de compenser la perte de pouvoir d’achat. Notamment, lorsque leur salaire n’augmente pas autant que l’inflation en cours. Cette prime exceptionnelle intervient au mois d’octobre. Et elle prend en compte les 4 années précédentes. En outre, la Gipa s’applique aux fonctionnaires d’États, territoriaux et hospitaliers. Cela dit, pour cette année 2024, c’est la douche froide. Selon les informations de Franceinfo, les 200 000 fonctionnaires qui auraient dû la toucher ne l’auront pas. Ce qui représente une perte entre 1500 et 2000 euros net. La CGT a décidé de monter au créneau.
Vers la fin de la Gipa ?
Le 17 octobre déjà, Le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, avait déclaré à ce sujet :
« Il n’avait jamais été question de la pérenniser ad vitam aeternam »,
Finalement, cela se confirme au détriment des fonctionnaires. En effet, à l’origine, la Gipa n’aurait dû durer que 2 ans. Force est de constater que plus de 10 ans après, cette mesure se révélait plutôt populaire. Néanmoins, le gouvernement de Michel Barnier étudie la possibilité de la supprimer définitivement. Dans le même temps, ceux-ci veulent faciliter l’accès aux logements sociaux pour les fonctionnaires. Une solution qui ne règle pas la question du pouvoir d’achat en tant que tel. Cependant, cela permet au gouvernement d’envisager davantage d’économies. Après le gel des retraites, et la taxation des grosses entreprises et de certains foyers, les autorités sont en chasse du moindre euro pour réduire le déficit. Nul doute que cette mesure autour de la Gipa ne manquera pas de déclencher des grèves.