Lidl : cette hausse de prix délirante sur ce produit hygiénique pour femmes était en fait une erreur

Certaines clientes ont eu un œil de lynx. Ces dernières n'ont pas manqué de remarquer une anomalie de prix sur les protections périodiques de l'enseigne allemande

Devenu un acteur majeur sur la scène de la grande distribution, Lidl a su opérer un tournant à 180 degrés de son image. En effet, nous sommes passés en quelques années de quelques magasins miteux… À une marque qui sait créer le buzz autour de ses produits. Ustensiles de cuisine, outils de bricolage, tout y passe. Pour le plus grand bonheur des consommateurs. Puisque la marque a su contenir ses prix. Cela dit, le géant allemand s’est pris les pieds dans le tapis récemment. Au cœur de l’affaire ? Le prix de ses protections hygiéniques.

Selon les informations de la Caf, cela revient à un budget entre 10 et 15 euros par mois. Si on compte l’achat de serviettes, tampons et autres anti-douleurs. Une situation qui place les utilisateurs de protections périodiques face à des dilemmes. Effectivement, pour beaucoup cela rentre en concurrence directe avec le budget alimentaire. Plaçant les victimes dans une précarité menstruelle. Et c’est ici que Lidl s’est retrouvé aux portes du bad buzz.

Lidl : une flambée sur le prix des protections hygiéniques

C’est une affaire relayée par l’association 60 millions de consommateurs. En effet, les consommatrices se sont rendu compte d’une différence de prix faramineuse du jour au lendemain sur les protections hygiéniques. De fait, on parle ici d’une hausse de +174% sur une boîte de 24 tampons. Ainsi, le prix est passé de 1,20€ à 3,29€. Erreur ? Misogynie décomplexée ? Une cliente a signalé la situation auprès du service client Lidl, qui lui a répondu :

« Nous prenons note de votre remarque et dès que l’évolution des cours nous en donnera la possibilité, nous baisserons nos prix de vente pour continuer à vous proposer la meilleure qualité au meilleur prix »

C’est à partir de ce moment que 60 millions de consommateurs a lancé son enquête. Dans son viseur, le cours du coton ou encore l’inflation. Mais finalement, aucune de ces deux raisons ne justifiait une telle hausse des protections. Finalement, l’enseigne a fini par reconnaître :

« Le prix constaté en supermarché est malheureusement une erreur de saisie que nous allons rectifier au plus vite pour nous corriger à 1,27 € »

Malgré tout, cela reste une augmentation de 6% par rapport au prix de base. Mais rien de comparable avec les +174%. Plus de peur que de mal donc !

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