Le revenu d’émancipation jeune : en quoi consiste cette nouvelle aide en cours d’expérimentation ?

Derrière le revenu d'émancipation jeune se cache une nouvelle tentative de l'Etat d'aider les jeunes en sérieuses difficultés.

Dans le monde des aides sociales, nombreuses permettent aux plus nécessiteux d’obtenir un revenu pour assurer leur subsistance. Parmi celles-ci, on compte le RSA, qui se charge d’assurer un minimum vital pour les plus de 25 ans. Ou en dessous dans certains cas bien précis. L’AAH permet aux personnes en situation de handicap de bénéficier d’une aide en fonction de leur manque à gagner professionnel. Dans une autre mesure, les APL et autres primes d’activité soulagent le budget du foyer sur certains frais. Ceci dit, il est vrai que toute aide quelle qu’elle soit, reste soumise à conditions. Et une partie de la population se trouve généralement hors de ce système. Il s’agit des jeunes de moins de 25 ans. Toutefois, ces derniers peuvent aussi se retrouver en situation de précarité et avec un besoin de revenu minimum. Sur ce constat, le département de Meurthe-et-Moselle s’est lancé dans une expérimentation.

L’avènement du revenu d’émancipation jeune ?

« Nous ciblons celles et ceux qui sont hors dispositifs, une partie de ceux qu’on appelle malheureusement les décrocheurs »

Voici les mots de Chaynesse Khirouni, la présidente (PS) du Conseil départemental, pour qualifier cette nouvelle allocation aux revenus. Une situation très spécifique. Selon la députée, cela correspondrait à ceux en :

« Rupture familiale, en situation d’errance ou en période de transition ».

C’est d’autant plus difficile compte tenu du manque d’expérience desdits jeunes. D’ailleurs, au sein du département test, ils seraient 300. Ce revenu qui consiste en une somme de 500 euros qui s’articule autour de plusieurs conditions :

  • Être âgé de 16 à 25 ans
  • Ne pas être éligible à d’autres aides ou sans revenus
  • Être acteur d’un projet d’insertion professionnelle

En outre, ce test aura une durée de 3 ans et ses versements se composeront de deux périodes de 6 mois. Durant le premier semestre, il s’agit d’aiguiller et trouver vers quelle voie le jeune souhaite s’orienter. Puis au second l’application concrète de ses ambitions. Pour appuyer le projet, Lionel Adam, conseiller départemental en charge, a souligné auprès de TF1 :

« le taux de pauvreté des jeunes de moins de 30 ans est de plus de 26% et 14% des jeunes ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation »

Pour un coût total d’un million d’euros pour son lancement

Sources : tf1info.fr

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