TER : l’UFC-Que choisir livre un constat alarmant

L'association de consommateurs UFC-Que choisir s'est attaqué au problème des TER et le résultat fait peur...

Les TER ou Transport Express Régional est un service de la SNCF, qui permet à ses usagers de circuler à travers la France. Pratique pour le tourisme ou simplement pour le travail, elles permettent de relier les pôles urbains. À l’instar de la commune de Chartres et de Paris pour 45 min. Petite nuance par rapport aux TGV, les TER ne proposent pas de système de classe et les places n’y sont pas attirées. En outre, le prix du billet varie en fonction des régions et évidemment des destinations. Mais, des réductions sont possibles et elles sont spécifiques à chaque région. Cela dit, l’UFC-Que choisir n’a pas manqué de pointer le problème majeur de ce réseau… Effectivement, l’association a décidé de mettre en lumière ses retards plus que fréquents. On vous explique.

TER : quel est l’état du réseau ?

L’association commence son rapport comme ceci :

« La qualité de service du TER montre des carences » et se trouve « très loin des attentes des citoyens. »

Une situation paradoxale, tant les régions y ont investi afin de redynamiser leurs centres urbains. Lors de son enquête, l’UFC-Que choisir s’est orienté sur la fiabilité du réseau. Et le constat n’est pas à la hauteur des espérances. Ainsi, ils affirment qu’en 2023, un TER sur 5 :

« Ne répond pas aux exigences de ponctualité. 9,6 % des TER [des onze régions étudiées, hors Ile-de-France et Corse] déprogrammés ou annulés »

Un fait à mettre en parallèle avec les années précédentes. Et ici, le résultat est sans appel. En 2019 et en 2022, ce taux était de 8,9%. Dans le même temps, le retard à l’arrivée a, lui aussi, augmenté. Ainsi, en 2019 et 2022, nous étions à 9,5% contre 11,2% en 2023. Ceci dit, toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. Les TER normands arrivent à l’heure dans 91,4% des cas contre 86,5% en Occitanie. De son côté, l’UFC-Que choisir alerte des :

« Rames bondées et à la capacité insuffisante en heures de pointe, des impacts professionnels et familiaux majeurs liés à la récurrence des retards ou encore la nécessité d’utiliser un véhicule individuel pour pallier les carences des transporteurs. »

Et dans tout ça, les usagers restent lésés puisque les indemnisations dans les TER y sont quasi plus que limitées selon l’association :

« En cas de trafic perturbé […] y compris pour les abonnés, comme dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est et Occitanie »

Sources : ouest-france.fr

Partagez cet article maintenant !

Suivez-nous :