De nos jours, les dégâts de la fast-fashion sur la planète préoccupe beaucoup de consommateurs. Pour ménager l’environnement, et payer moins cher, certains délaissent donc les vêtements neufs, pour acheter des articles de seconde main. Une tendance qui s’observe en ville, dans les friperies. Mais aussi en ligne, avec des plateformes comme Vinted ou Vestiaire Collective. Dans ce contexte, H&M a visé juste. La célèbre firme suédoise cartonne dans le monde entier depuis des années. Par le passé, elle a même séduit les clients en proposant des collections spéciales, en collaborations avec des grandes marques. Mais depuis quelques mois, l’enseigne se positionne aussi sur le marché de l’occasion, tout comme Ikea et Decathlon.
Des trouvailles inédites chez H&M
Shein, Pretty Little Thing, Zara… Autant de marques qui arrosent le monde entier de textile, avec des nouveaux modèles qui séduisent toujours plus de clients. Mais le public commence à comprendre les enjeux environnementaux de cette industrie. Et dans un contexte économique difficile, acheter des habits de seconde main n’est plus tabou. Voilà pourquoi H&M veut maintenant sa part du gâteau. Ainsi, depuis l’an dernier, elle propose du prêt-à-porter d’occasion. Du moins, dans plusieurs boutiques, à Barcelone, Londres et New York. Or, la semaine dernière, l’entreprise suédoise a importé ce dispositif en France.
Le 12 septembre, deux corners H&M ont fait leur apparition à Paris, sur le boulevard Haussmann et dans le 3ᵉ arrondissement. Le second ne devrait pas rester en place après le mois de décembre. Cela dit, dans les prochaines semaines, il proposera des pièces exclusives, conçues par d’autres marques. Sur 15 m², les clients pourront trouver des articles de seconde main. Et ce, grâce à la plateforme Sellpy, qui fournit les habits d’occasion à H&M. En rayon, il y a des habits signés Ganni ou Mango. Mais aussi des vêtements de grandes marques, dont le prix peut aller au-delà de 300 euros.