Après des mois de privations et d’inflation, l’embellie semble à l’ordre du jour pour les Français. Les fruits et légumes ont tendance à coûter un peu moins cher qu’en 2023. Et bientôt, l’électricité devrait suivre la même tendance. C’est en tout cas ce qu’EDF a indiqué tout récemment. La célèbre entreprise a réussi à faire grimper son bénéfice de 21 %. Ce qui correspond à 7 milliards d’euros pour le premier semestre 2024.
« Ces résultats opérationnels et financiers en progression. », a déclaré le PDG du fournisseur d’énergie.
Dans l’hexagone, la production nucléaire a grimpé ces derniers mois. Elle a atteint 177,5 TWh. Et cette augmentation devrait se maintenir dans les prochaines années d’après EDF. Après de terribles en pertes en 2022, l’entreprise est en train de rectifier le tir. En 2023, elle a enregistré un bénéfice de 10 milliards d’euros.
EDF promet une baisse durable de ses tarifs
Après avoir redressé sa situation, l’entreprise pourra améliorer les prix pratiqués. Ce qui devrait soulager les consommateurs, déjà largement éprouvés. En raison des augmentations tarifaires survenues ces dernières années.
« Nous avons désormais une visibilité sur les prix jusqu’à environ la fin de la décennie qui montre après une baisse très rapide, une stabilisation à un niveau beaucoup plus bas que ce que nous avions l’année dernière à la même période », explique le PDG, Luc Rémont.
Une heureuse surprise signée EDF. Et qui s’ajoute aux promesses faites en juin dernier Bruno Le Maire. Durant la campagne des législatives, il avait annoncé une baisse de 10 à 15 % sur le tarif réglementé de l’électricité. Malheureusement, ces diminutions ne compenseront pas la hausse de 30 % enregistrée ces 3 dernières années. Néanmoins, cela permettra aux fournisseurs d’énergie de proposer des prix plus abordables.
Malheureusement, si cette annonce fait le bonheur des ménages, pour EDF, elle représente aussi un gros challenge.
« Nous devons évidemment anticiper cette baisse des prix en mettant en œuvre tout ce qui est nécessaire en termes de transformation, de performance économique pour continuer à dégager une capacité de financement importante pour les investissements nécessaires à la transition énergétique. »
Le fournisseur d’énergie historique de la France a toujours une dette mirobolante de 54,2 milliards d’euros. L’entreprise doit également investir environ 25 milliards d’euros pour entretenir ses infrastructures et en bâtir de nouvelles. Tout en mettant l’accès sur les énergies renouvelables…