Né en 1959, Patrick Bruel a fait ses débuts au cinéma dans Un coup de sirocco, avec Marthe Villalonga et Roger Hanin, en 1979. Il enchaîne ensuite sur d’autres films comme Le Grand Carnaval ou encore Profs (en 1985). Mais à la fin des années 1980, l’artiste connaît aussi le succès en tant que chanteur. Avec des tubes devenus cultes comme Casser la voix, Alors regarde ou Place des grands hommes.
S’il a largement fait ses preuves dans la musique, Patrick Bruel n’a jamais abandonné le cinéma. Ainsi, on a pu le voir dans Un Secret (2007), Le Prénom (2012) ou Villa Caprice (2020). Outre sa carrière, l’acteur a une véritable passion pour le poker. Mais le 23 juillet, il va plutôt jouer les sportifs, avec une mission prestigieuse…
Patrick Bruel apporte sa pierre à l’édifice
Ces derniers mois, la perspective des JO de Paris 2024 n’enchante pas tout le monde. Les parisiens craignent des rues et des transports encore plus bondés que d’habitude. Et les hôteliers peinent finalement à louer leurs chambres à prix d’or. Même l’eau de la Seine risque de poser un problème lors des épreuves de natation. Aussi, pour galvaniser un peu les foules, les vedettes ont été sollicitées pour porter la flamme olympique. À l’image de Matt Pokora, qui a porté le fameux flambeau à Strasbourg. Patrick Bruel fera de même dans trois semaines, à Versailles.
À lire Zaho de Sagazan, moquée pour sa tenue, elle répond : « J’ai vu des gens tweeter… »
Il raconte que la demande est venue de la présidente de la région Île-de-France.
« C’est Valérie Pécresse (…) qui m’a téléphoné pour me demander si je voulais participer à cette belle aventure humaine. J’ai accepté, je suis ravi. », révèle l’interprète de J’te l’dis quand même dans Le Parisien.
Bien qu’il ne soit pas un athlète professionnel, ce petit challenge sportif ne lui fait pas peur.
» 200 m, ça va aller, ça n’a rien à voir avec ce que je parcours tous les soirs sur scène pendant une tournée ! «
Pour prêter main forte à Patrick Bruel, 22 autres relayeurs seront aussi dans la Préfecture des Yvelines. Comme Charles Costes, l’aîné des champions olympique, qui a 100 ans. Mais aussi Sylvie Tellier, élue Miss France 2002. De son côté, le chanteur sait pourquoi il a accepté de porter la flamme olympique.
« Pour moi, l’olympisme réunit des valeurs importantes de partage, de vivre ensemble, d’ouverture, d’échange, de fraternité. On traverse une période où on a le plus besoin d’être ensemble, de se retrouver, d’avancer main dans la main. »
Lui qui, dans les années 1990, prenait clairement position contre le FN, semble un peu réservé aujourd’hui. Il n’a pas souhaité donner son avis sur l’actualité politique qui secoue le pays depuis le 9 juin dernier.
» Trop compliqué d’en parler comme ça, restons sur les Jeux… »