Selon ses propos, il est devenu homme d’affaires par la force des choses. À l’origine, Omar Harfouch est un pianiste compositeur de talent. Aujourd’hui, il se trouve à la tête du magazine Entrevue. Parmi ses faits d’armes, il a réussi à obtenir une interview exclusive de Cyril Hanouna. Ce dernier reste réputé pour ne se livrer que rarement. Toutefois, l’ancien candidat de Je suis une célébrité, sortez-moi de là n’a pas oublié ses premiers amours. À savoir la musique. À ce propos, il donne un ensemble de concerts pour la paix. Dans cette mesure, ce dernier a pu se produire avec l’orchestre philharmonique de Bézier. Cette tournée se nomme Concerto pour la paix. En outre, elle se passera notamment au Vatican avec un final exceptionnel au siège de l’ONU à Genève ou New-York.
La paix, une notion chère à Omar Harfouch. En effet, l’homme originaire du Liban a fait face lors de ses apparitions à nombreuses attaques racistes. Cependant, l’expérience lui a donné une vision et une résilience bien particulière. On vous explique.
Omar Harfouch emprunt d’un esprit pacifiste
C’est avec stupéfaction que Jordan De Luxe a écouté le récit d’Omar Harfouch sur son plateau ce 6 mai. Effectivement, l’homme d’affaires est revenu sur les insultes de Marielle Goitschel durant l’émission Je suis une célébrité, sortez-moi de moi en 2006. Selon son témoignage, l’ancienne championne de ski avait l’habitude de lui dire sans complexe :
« Enculé de sale arabe »
Une affaire qui avait fait grand bruit dans Le Parisien à l’époque. Néanmoins, Omar Harfouch n’a jamais souhaité porter plainte malgré le caractère avéré de ce manque de respect. D’ailleurs, il a expliqué :
« Il faut pardonner »
Au-delà de l’insulte, le pianiste a totalement revu sa considération du racisme. Aujourd’hui, il estime que face à ce type de situation, il s’avère inutile de répliquer. Aussi, il explique :
« Je me suis accommodé du racisme habituel »
Le compositeur estimant que les questions parfois intrusives relèvent surtout de la différence culturelle et de la curiosité celui qui les pose. Bien entendu, cela reste à l’appréciation des concernés. Et suivant le ton et les commentaires, il reste évident que de la curiosité à la moquerie, il n’y a qu’un pas.
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