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Autrefois, les familles nombreuses n’étaient pas rares. Mais depuis les années 1960, les Français ont tendance à réduire et à planifier les naissances. On devient parent de plus en plus tard. Certains adultes, hommes comme femmes, renoncent même à fonder une famille. Pour diverses raisons. Dans un pays vieillissant, Emmanuel Macron et son gouvernement s’inquiètent de l’avenir du pays. Dans son dernier discours, le président a même appelé au réarmement démographique. L’arrivée des bébés en France ne dépend pas que de la volonté des citoyens. C’est pourquoi le gouvernement réfléchit à la mise en place de tests de fertilité. De façon à accompagner celles et ceux qui auraient du mal à concevoir un enfant. On fait le point !
Des examens médicaux pour hommes et femmes, 100 % remboursés par la sécurité sociale
En suivant des études plus longues, et en commençant leur carrière plus tard, les Français repoussent aussi la naissance de leur premier enfant. Un choix qui se comprend parfaitement. Car généralement, les futurs parents souhaitent accueillir le bébé dans les meilleures conditions. Avec un logement adapté et une situation financière stable. Mais parfois, les grossesses se font attendre. Malgré de nombreux essais. Pour mieux déceler ces problèmes de fécondité, le pouvoir exécutif planche sur la généralisation des tests de fertilité. C’est en tout cas ce que la ministre de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes a laissé entendre ce 22 janvier :
« C’est une piste qui est portée par l’Élysée. Je trouve que c’est une bonne piste. Ce n’est pas un sujet gadget, ce n’est pas un petit sujet. », a déclaré Aurore Bergé sur France Info.
Pour le « réarmement démographique », l’Élysée envisage un bilan de fertilité remboursé à 25 ans https://t.co/xzqIOz6MDw
— Le HuffPost (@LeHuffPost) January 21, 2024
Selon elle, cette question reste souvent peu abordée par les professionnels de santé qui accompagnent les patients.
« En vérité, dans nos parcours de femmes, à quel moment on nous en a parlé, de cette question ? Dans les parcours d’hommes, à quel moment on en parle ? À qui on en parle ? »
Ces tests de fertilité prendraient la forme d’un examen gynécologique pour les femmes, âgées d’environ 25 ans. En effet, cet âge correspond à la période idéale en termes de fécondité. En ce qui concerne les hommes, il s’agirait d’un spermogramme. Dans les deux cas, la Sécurité Sociale rembourserait ces actes, à hauteur de 100 %.
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Tests de fertilité : un accueil mitigé sur la Toile
En 2024, beaucoup de gens rêvent encore de trouver l’amour et de fonder un foyer. Aussi, les difficultés à concevoir un enfant sont un véritable enjeu de santé publique. Qui peut fréquemment prendre une tournure dramatique pour les personnes concernées. Mais pour d’autres, la perspective d’avoir un enfant est devenu secondaire. Dans un contexte économique difficile, beaucoup d’internautes jugent cette mesure hors sol. Sur X (anciennement Twitter), l’annonce d’éventuels tests de fertilité, a suscité beaucoup de réactions assez moqueuses. Certains semblent même assez inquiets…
L’étape suivante, c’est que si on a un test de fertilité bon et qu’on fait pas de gosse pour autant, on est déchus de notre citoyenneté ? On perd le droit de vote?
— lasecrétaireduBâtonnier (@SecretaireduBat) January 22, 2024
– bonjour Monsieur, permis de conduire, carte grise, attestation d'assurance et test de fertilité s'il vous plaît. Avez-vous copulé avant de prendre le volant ? pic.twitter.com/QiP7qUlUff
— Il n'a rien compris (@ilnariencompris) January 21, 2024
Donc le même gouvernement qui nous parle de la fertilité des femmes ajd a refusé la gratuité des test salivaire de l’endométriose y’a quelques semaines ??? Ça n’a aucun sens https://t.co/1QqGdTTY2e
— coconut (@indidoula) January 22, 2024