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Alors que la Star Academy s’apprête à faire son grand retour sur TF1, Il était une pub a donné la parole à un artiste issu de la saison précédente. En effet, cet été, Stan Rittner, a sorti son premier single, intitulé Qui tu es ? Passionné et spontané, il a accepté d’évoquer son expérience dans l’émission, mais aussi son passé, avec nous. Comment a-t-il travaillé ces derniers mois ? À quoi ressemblent ses projets ? On vous partage la grande discussion que nous avons eu avec le chanteur…
Jeunesse et débuts de Stan Rittner
Encore enfant, il se prend de passion pour une star aux nombreux talents. Le jeune garçon décide alors de suivre ses traces.
“Quand j’étais petit, j’ai découvert Gene Kelly avec ma grand-mère, en regardant Chantons sous la pluie. Je lui ai demandé “C’est qui lui ?” Je suis allé voir, j’ai compris qu’il était chanteur, beau garçon à l’époque, il dansait, il jouait l’acteur. Je me suis dit : ‘Il fait tout ça, donc c’est possible.”
Stan Rittner commence la danse à l’âge de 9 ans. Une fois son baccalauréat en poche, il suit une formation dans une école de comédie musicale.
“J’ai préparé une chorée, j’ai tenté l’audition. Finalement ça m’a permis d’obtenir une bourse sur trois ans, pour me former dans cette école. Je suis sorti triple diplômé : en chant, danse et théâtre.”
Il a également occupé différents emplois, pour financer son cursus.
“J’ai enchaîné les boulots : surveillant de lycée, livreur d’antiquités, barman, serveur, j’ai travaillé en boîte de nuit. Ça m’a appris à grandir, à avoir la notion du travail et de l’argent.”
Stan Rittner a peaufiné son parcours, en rejoignant la Juste Debout School, à Paris.
“Je faisais 50 heures de danse par semaine, tous styles confondus. Hip-hop, house, pop, breakdance. On avait aussi des cours d’histoire de la musique. J’y ai appris l’origine de la funk, d’où ça venait… Après un an, j’avais appris les bases. Je leur ai dit “Je pars faire ma carrière, c’est le moment.’”
Avant même de passer par la Star Academy, le jeune homme originaire de Vannes avait donc déjà un solide bagage. Mais depuis qu’il a quitté l’émission, il a eu l’occasion de gagner énormément en termes expérience…
Son état d’esprit un an après la Star Academy
Touche à tout, l’ancien académicien a eu un emploi du temps très chargé cette année. Son apparition dans le célèbre télé crochet a totalement bouleversé sa carrière et quotidien. Il semble déjà avoir un certain recul sur la Star Academy. Et lorsqu’on lui demande comment il a vécu les derniers mois, Stan Rittner répond avec un large sourire.
« Ça va ! Je suis heureux de ce coup de pouce qui est arrivé dans ma vie, il y a déjà un an. Ça passe extrêmement vite… J’en prends conscience, maintenant que la nouvelle saison va arriver. Et l’année est passée hyper vite, avec la mise en place des projets, les rebondissements, et la petite notoriété à gérer.”
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Depuis qu’il a quitté le château de Dammarie-les-lys, l’artiste a aussi dit adieu à l’anonymat. Heureusement, il a su garder les pieds sur terre. La détermination et le goût du travail reviennent beaucoup dans les propos de Stan Rittner. Des valeurs qui l’ont aidé à trouver sa voie.
“Quand tu sors d’une émission comme ça, on te connait, on te reconnaît… Et tu es un peu livré à toi-même. Je pense que c’est le plus dur quand tu sors. C’est vraiment de pouvoir faire ça tout ça seul. Tu es jeté dans le grand bain. Un peu comme quand tu sors de l’école et que tu arrives dans le monde du travail. Et à ce moment-là, tu te dis ‘Bon… Bah, je dois y aller. Mais par où je commence ?’ C’est ça la réelle question. Puis, finalement, il y a un espèce d’instinct de survie… Moi, je suis toujours très débrouillard. Je m’acharne beaucoup sur le travail.”
Un artiste tourné vers les autres…
Le jeune homme sait aussi que, pour saisir toutes les opportunités qui s’offrent à lui, le relationnel et l’audace ont une grande importance.
“Dans ce milieu, il y a des moments que tu peux louper, mais qui comptent beaucoup dans ta carrière. Et ce sont souvent des moments de rencontres Et ça, ça crée un lien, même si le gars en face n’est pas dans la même branche. Peut-être qu’il apportera quelque chose d’intéressant aussi. Il faut se faire confiance, et se dire ‘Ok, let’s go. Lui ça va l’intéresser’.”
D’ailleurs, cette façon de voir les choses a beaucoup aidé Stan Rittner après la fin de son parcours dans la Star Academy. Il n’a pas hésité à prendre contact avec des personnalités, capables de l’entourer.
“Je suis allé voir Jeremy Chapron, un ancien de Star Academy 7. J’ai également rencontré Otta, qui a fait The Voice, et avec qui j’ai coécrit mon single : Qui tu es ? Et puis, je suis allé, au culot, aborder un artiste que j’écoute depuis des années. Il s’appelle Dabeull, c’est un artiste funk, franco-belge. Dans ma tête je savais que je devais travailler avec lui. Alors, je lui ai envoyé un message sur Instagram. Et il m’a dit ‘Écoute, je suis partant pour le projet’.”
Stan Rittner : exigeant et libre
Contrairement à beaucoup de chanteurs, révélés sur le petit écran, l’académicien n’a pas cédé à l’appel des maisons de disques. Il reste aux commandes de ses propres projets, et s’impose une discipline. Une décision que Stan Rittner explique sans détours.
“Je me suis lancé, en autoproduction. Il s’agit d’un choix de ma part. J’aime me lancer des défis. Parce que les maisons de disques, j’ai eu des pseudo-expériences avec, via des rendez-vous, même pendant la Star Academy… Mais, la façon dont c’était fait, en termes de travail, ça ne me plaisait pas tellement. Ça me semblait précipité… Peut-être à cause du contexte aussi.”
Après plusieurs semaines d’effervescence au château, il avait besoin de garder le contrôle sur son parcours, son agenda et son univers musical.
“J’aime prendre mon temps, qu’on soit à l’écoute, et qu’on sente que le projet plaise. Parce que c’est une réalité que j’ai découverte en sortant de l’émission… Oui, on aime la musique, mais c’est du business. Et on reste des produits artistiques pour eux [NLDR : les maisons de disques] “
Une nouvelle aventure…
Aussi, de son côté Stan Rittner a choisi de faire cavalier seul. Ou du moins, en choisissant lui-même ses partenaires et la direction qu’il compte suivre. Mais ce chemin demande beaucoup de travail et d’efforts.
“C’est comme un challenge. Je suis très content de cette première expérience. Elle a été très formatrice pour moi. Tu te découvres un autre caractère, tu te forges, tu gères les équipes. Un peu tiraillé, avec l’angoisse, le stress de ne pas réussir. Beaucoup de choses te traversent l’esprit. Mais chaque fois que tu clos une étape dans ce processus, tu es heureux et fier. Peu importe que ça fasse des millions de vues ou que ça en fasse 300.”
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Pour s’expliquer quant à la voie qu’il a empruntée, Stan Rittner parle également de la contrainte de temps. En autoproduction, l’artiste garde la main sur son planning. Et cet aspect a beaucoup d’importance à ses yeux.
“Je suis un éternel impatient. Et je pense qu’en fait, le meilleur moyen d’avancer assez vite, c’est encore de faire les choses par soi-même.”
Il entend remettre la funk sur le devant de la scène
Pour faire ses débuts, Stan Rittner a naturellement décidé de se tourner vers Dabeull, un artiste établi à Bruxelles, dont il suit le travail depuis des années. Alors qu’il nous décrit sa collaboration avec cette figure de la funk, le jeune homme a les yeux qui brillent. En effet, pour son premier single, il n’a pas simplement adopté pour une image vintage. Il a dû se familiariser avec des instruments d’époque.
“Là, je travaille avec Dabeull, qui fait tout à l’ancienne, pour le côté rétro. On a fait le single dans son studio à Bruxelles, avec une dizaine de claviers des années 1980… Avec un vrai charme ! Ce qui donne des sonorités de malades. On a une boîte à rythmes… Un gros truc que je n’avais jamais vu de ma vie. Et à côté, il a une énorme machine, avec plus de 400 sons différents, qu’on peut adapter selon ce qu’on veut chanter.”
Alors que son single, Qui tu es ? est sorti le 30 juin dernier, son clip a été mis en ligne une semaine plus tard. Et là encore, le chanteur a pu s’investir dans cette étape
“J’ai tourné le clip avec lui [NDLR : Dabeull]. Je me suis retrouvé acteur et, j’avais aussi l’œil du réalisateur sur certaines choses. Je regardais les images, et lui me corrigeait. Il m’écoutait et me disait ‘Ok, ça, ça te convient ? Moi, je vois plutôt les choses comme ça’. Donc, on a tourné le clip en une journée, c’était vraiment intense.”
Stan Rittner a beaucoup appris
De son propre aveu, il a vécu la préparation de ce premier titre comme une expérience indispensable, pour devenir un artiste, à l’aise sur tous les plans.
“J’étais hyper heureux. Ça m’a fait grandir sur plein de trucs. J’ai compris comment on met un single en place. Comment ça se passe. Tout ce qu’il y a derrière. Et comment gérer son temps.”
En effet, en rejoignant la Star Academy, Stan Rittner a pu perfectionner ses talents de chanteur. Pour autant, l’émission ne prend pas forcément le temps de briefer les candidats sur les contrats et autres petits bonheurs administratifs qui les attendent après l’aventure.
“On a fait une conférence avec Chris et Enola, chez Banijay, qui produit l’émission. Et à la toute fin, on nous a posé une question, ‘Qu’aimeriez-vous dire à la production pour la prochaine saison ? Que pourrait-on améliorer ? Qu’est-ce qui manque ?” Et j’ai répondu “Un petit suivi. Pendant un mois.” Sans qu’on fasse tout à notre place. Mais au moins, qu’on nous aiguille sur le fonctionnement du milieu de la musique. »
Mais Stan Rittner prend aussi cet apprentissage avec une certaine philosophie.
“Si tu attends qu’on te mange dans la main, ou que ça vienne directement, tu peux attendre longtemps dans ce milieu. Comme dans la vie, en général. Si tu te débrouilles, tu réussiras forcément au bout d’un certain temps.”
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Notoriété et influence
En participant à la saison 10 de la Star Academy, l’artiste a vu son destin prendre un virage à 180 degrés. Une chance, qui implique aussi de grandes responsabilités pour Stan Rittner.
“Tu sors, avec 160 000 abonnés, alors que tu en avais 8 000 avant de rentrer. Et tu ne sais pas comment gérer. Pour les influenceurs, c’est progressif, ils apprennent au fur et à mesure. Mais là, ça vient d’un seul coup. Alors, au début, je faisais quelques stories. Puis, à un moment donné, j’ai eu peur. J’aime faire les choses bien. Et je veux que les gens qui me suivent voient des choses qui les intéressent.”
Si le chanteur veut offrir des contenus de qualité à sa communauté, il ne souhaite pas pour autant s’enfermer dans une seule activité. Et pour cause : Stan Rittner a plus d’une corde à son arc.
“Je fais un peu de tout : du chant, de la danse, de la mode… Et du coup ça peut devenir complexe. Mais ça va je m’en sors. Je trouve une direction.”
Son souci de bien faire ne l’empêche pas de rester ouvert à des collaborations avec des entreprises. Tant qu’il s’agit de marques qui reflètent son univers et ses préférences.
“Là, j’ai décroché mon premier partenariat, j’en suis très content.”
L’objectif ? Pouvoir financer ses projets et poursuivre sa carrière musicale, en toute autonomie. Pour lui, la danse et le mannequinat ont aussi une place importante dans sa vie. D’ailleurs, il y a quelques années, il a eu l’opportunité de travailler avec une marque très connue.
“J’ai eu la chance de danser et de défiler pour Lacoste.”
Stan Rittner reste en contact avec la promo
Après des mois de travail, il garde des relations avec les académiciens qui ont vécu la Star Academy à ses côtés.
“Je suis allé voir Anisha dimanche dernier. Je me suis retrouvé avec Amisse et Chris. C’était très cool. Hier, dans la soirée où j’étais, Enola a chanté, et j’étais content de la soutenir. Après oui, on essaye de se voir quand on a le temps.”
Selon, Stan Rittner, tous ont traversé une expérience hors du commun ensemble. Ce qui a fait naître une complicité très singulière entre eux.
« On a vécu un moment très intense. »
D’ailleurs, les académiciens ont même pu se réunir chez l’un des profs…
“On a pu se retrouver, il n’y a pas longtemps, chez Yanis [NLDR : Yanis Marshall enseignait la danse aux élèves] pour une soirée de retrouvailles, avec tous les gens de la Star Academy.”
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À présent, Stan Rittner a le recul nécessaire pour s’adresser à ceux qui aimeraient intégrer le château dans les prochaines années.
“Ose ! Qu’est-ce qui peut arriver ? Si tu n’es pas pris, ta vie continue. En fait, il faut juste éviter de partir avec trop d’attente. Parce que ça crée de la pression. Et la pression empêche de rester normal. Ça fait stresser. Il faut passer un bon moment, c’est la meilleure façon de penser pour réussir le casting.”
Quant à ceux qui participeront à la onzième édition de la Star Academy, dans quelques semaines, Stan Rittner a aussi un message pour eux.
“ Je leur dirais de profiter un maximum. Ça n’arrive qu’une fois dans la vie. Et prenez. Quand je dis : ‘Prenez, prenez tout ce qu’il y a à prendre’. Qu’ils kiffent, ça reste une expérience incroyable, dans tous les cas.”
Et la suite ?
Stan Rittner ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
“J’ai un deuxième single qui va sortir autour de la fin de l’année. Et ensuite, on réfléchit, à un projet, visant à monter un label l’année prochaine, avec les gars avec qui je travaille. En tout cas, l’objectif ça reste d’avoir un album, avec une dizaine de chansons, avant l’été prochain.”
Aussi, pour rester concentré et productif, l’artiste essaie de s’imposer quelques bonnes habitudes.
“Je m’entretiens, je vais à la salle tous les jours. Pour ne pas avoir peu de montrer mon corps. C’est un choix que je fais. Il faut prendre conscience de ses qualités aussi. Une journée type c’est quoi… J’ai un problème, je me couche tard. Parce que ma créativité arrive la nuit. Sinon ma première routine, c’est la musique. Dès le réveil, quand je mange, quand je travaille, quand j’écris, j’ai besoin de la musique, ça m’inspire. J’écoute beaucoup de piano, notamment Sofiane Pamart.”
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Cet été, Stan Rittner a déjà eu l’occasion de se produire en concert.
“J’ai eu la chance cet été de tourner un peu avec Olivier Kaefer, le producteur de Star 80. Je me suis retrouvé aux côtés de Billy Crawford, et des L5. J’ai pu chanter mes chansons, à la fois le single Qui tu es et une reprise des Yeux revolvers (version funk).”
Et pour l’avenir, il a des déjà des idées plein la tête.
“Mon rêve ultime c’est de faire une date au Stade de France un jour, avec de la fumée partout. Une vieille voiture des années 1980. Tu arrives à fond. Tu ouvres la portière, tu sors le pied, tu poses le talon sur le sol. Et tu attends un peu avant de sortir comme une rockstar.”
Il aime casser les codes, avec un style vestimentaire unique
Il faut dire que Stan Rittner accorde aussi beaucoup d’importance à l’esthétique qui accompagne sa musique. Et notamment, aux tenues qu’il porte au quotidien, comme dans ses projets.
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“Tous ces artistes rétros, eux, ils avaient déjà compris. Particulièrement David Bowie. Sur scène il avait un personnage. Je trouve intéressant de choisir des costumes, de créer un personnage, d’être différent, d’oser faire des choses, de porter des trucs gigantesques. C’est ce qui relie ma passion pour la musique à celle que j’ai pour la mode. C’est important de marquer les esprits.”
Stan Rittner, avant de nous dire au revoir, un dernier mot pour les lecteurs d’Il était une pub ?
“Je leur dirais, n’oubliez jamais de rêver. La vie est une chance d’oser. Et soyez prêt ! Parce que si tout se passe bien, l’année prochaine, je ferai en sorte qu’on me voie partout…”