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Souvenez-vous ! Il y a une vingtaine d’années, bon nombre d’écoliers et d’adolescents se déhanchaient sur Je serai (ta meilleure amie) ou encore Près de moi. Mais de nos jours, Lorie Pester a plus ou moins renoncé à sa carrière dans l’industrie musicale. En revanche, la jolie blonde apparaît de plus en plus sur le petit écran. Ainsi, le public de TF1 a déjà pu la voir dans Joséphine, ange gardien ou encore dans Léo Mattéï. Mais si elle semble avoir trouvé ses marques en tant qu’actrice, la belle d’autres soucis, d’ordre plus personnel. En effet, elle vient de subir une opération au niveau de l’utérus. On vous explique tout !
Lorie Pester souffre d’endométriose
Ce mardi 12 septembre, la chaîne RMC diffusé le premier épisode de Brisons le tabou. Cette série documentaire, présentée par la comédienne, revient sur plusieurs sujets, souvent peu abordés, et qui concernent bon nombre de femmes. De passage sur le plateau de Buzz TV, Lorie Pester a même accepté de se livrer sur l’endométriose dont elle souffre depuis des années. En effet, tout comme elle, près de 10 % de la population féminine vit avec cette maladie en France. Les symptômes varient, mais peuvent s’avérer très douloureux, et même compromettre la stérilité de certaines.
« L’endométriose provoque souvent une douleur aiguë dans le bassin, surtout pendant les règles. Certaines personnes ont aussi des douleurs pendant les rapports sexuels ou aux toilettes. Certaines ont du mal à tomber enceintes. Certaines personnes ne présentent aucun symptôme. Pour celles qui en ont, il est fréquent de ressentir une douleur dans la partie inférieure du ventre (bassin). », note l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
À ce jour, la médecine offre encore peu de remède face à cette pathologie. Déjà maman depuis 2020, Lorie Pester a finalement opté pour une ablation de l’utérus. Si cette intervention peut mettre fin à ses souffrances, elle signifie aussi que l’actrice ne pourra plus jamais tomber enceinte. Avec l’aide de son amoureux, la belle a pris le temps de peser le pour et le contre avant de faire ce choix, qui peut paraître radical aux yeux de certains.
« On en a beaucoup parlé avec mon compagnon. C’est une décision qui se prend en couple car c’est irréversible. Je sais que je ne pourrai plus jamais avoir d’enfants. »
À présent, Lorie Pester estime qu’elle n’a aucun regret. En effet, elle semble déjà comblée par sa fille unique, Nina, à présent âgée de 3 ans.
« Déjà parce que j’ai ma petite poupette. Si je ne l’avais pas eue, je n’aurais pas pris cette décision. »
Et pour cause : cette opération lui a permis de dire adieu aux douleurs qui lui empoisonnaient l’existence.
« Aujourd’hui, ça m’a changé la vie, je n’ai plus du tout mal. »
Le témoignage de Lorie Pester
Par le passé, la comédienne a déjà pris la parole sur ce sujet difficile. Ainsi, en août dernier, elle avait déjà accordé une interview sur ce sujet aux journalistes de Gala. Même s’il lui a fallu un temps de réflexion pour choisir de faire cette opération, elle a pu compter sur le soutien de son compagnon. Deux motifs ont appuyé son choix :
- Son amoureux a déjà un fils issu d’une précédente union, et leur fille a vu le jour récemment.
- Après cette dernière grossesse, Lorie Pester a vu ses symptômes empirer. Selon elle, ses règles auraient fini par devenir de plus en plus insupportables ces dernières années.
« Après la naissance de Nina, elles sont revenues, et pire qu’avant, ça se répercutait dans mes jambes, dans le dos. J’étais si fatiguée que je tombais dans les pommes. J’avais comme une boule de pétanque dans le ventre. »
En racontant son histoire, Lorie Pester espère pouvoir aider d’autres femmes, qui souffrent de la même maladie. Elle révèle ainsi qu’elle a dû consulter un psychologue avant de se lancer. En effet, la belle avait l’impression d’avoir un « blocage », sans réussir à en comprendre la cause. La spécialiste qui l’a reçu a alors pu l’aider à y voir plus clair.
« Elle m’a dit qu’on sacralisait trop cet organe (l’utérus, ndlr) qui ne sert qu’à une chose : avoir des enfants. »
Tandis que son quotidien a changé du tout au tout depuis son ablation de l’utérus, elle indique aussi que les douleurs ressenties rendaient cette intervention nécessaire. Tant elle avait du mal à les supporter.
« Et de toute façon, je n’avais pas le choix, j’avais trop mal. »