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On avait bien appris le nombre des bénéficiaires du minimum de retraite il y a quelques jours. Olivier Dusspot avait dit que 40 000 de personnes bénéficient d’une somme minimale de 1200 euros. Mais seulement voilà, Olivier Dussopt a récemment révélé de nouveaux chiffres à ce propos. Nous vous donnons tous les détails.
Minimum de retraite : le nombre intéresse beaucoup l’opposition
Voilà maintenant des semaines que la question sur la réforme de la retraite est abordée dans tous les médias français. Un sujet qui semble beaucoup intéresser l’opposition. D’ailleurs, ces derniers jours, elle n’a cessé de pousser le gouvernement à être plus clair sur le nombre des bénéficiaires de cette retraite à 1200 euros.
L’opposition a notamment dénoncé une supercherie de la part du gouvernement. Elle demande ainsi une précision de la part des ministres. Le député socialiste Jérôme Guedj avait même réclamé à la Sécurité sociale des documents et des tableaux de chiffres concernant les conséquences de la réforme des retraites.
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L’homme politique a également envoyé une lettre au ministre du Travail Olivier Dussopt. Jérôme Guedj voulait que le ministre soit un peu plus précis à ce sujet. Il veut qu’il soit plus plus exacte sur le nombre des personnes qui toucheront le minimum de retraite.
Face à cela, le ministre lui a également répondu à travers un courrier et contre toute attente, les chiffres sont inférieurs à ceux qui ont déjà été révélés auparavant.
Combien seront les bénéficiaires du minimum de retraite ?
Selon les révélations d’Olivier Dussopt il y a quelques jours, 1,8 million des retraités actuels seront bénéficiaires d’une revalorisation. Le ministre a affirmé que 250 000 d’entre eux dépasseront le seuil de 85% du Smic net. En revanche, 125 000 personnes vont bénéficier d’une revalorisation estimée à plus de 100 euros par mois.
En ce qui concerne les futurs retraités, Olivier Dussopt avait soutenu il y a quelque temps que 200 000 d’entre eux pourraient avoir une augmentation de pension. Et que 10 000 à 40 000 de ces futurs retraités bénéficieront d’une pension d’au moins 100 euros de plus tous les mois.
« D’ici à la fin du quinquennat, le nombre de personnes partant chaque année à la retraite avec au moins 1200 euros de pension va augmenter de plus de 40.000 personnes, pour atteindre 588.000 personnes en 2027 », avait révélé Olivier Dussopt.
Et pourtant, quelques jours seulement après ses révélations, le ministre a apporté quelques modifications sur ce qu’il avait dit. De passage chez France Inter. Olivier Dussopt annonce que finalement, les personnes bénéficiaires de la pension minimale de retraite de 1200 euros atteindront les 40 000 chaque année, mais non pas « d’ici à la fin du quinquennat » comme il l’avait révélé il y a quelques jours.
« Quand on me dit ‘combien grâce à cette réforme vont passer le cap des 85% du Smic ?’, on a une prévision, elle m’est arrivée hier soir : 40.000 personnes de plus chaque année », a-t-il déclaré pendant l’entrevue.
Et pourtant, dans sa lettre destinée à Jérôme Guedj, Olivier Dussopt révèle un tout autre chiffre. Il avait affirmé qu’après « chiffrage complémentaire », le nombre de nouveaux retraités qui toucheront le minimum de retraite s’élève finalement entre 10 000 à 20 000 personnes. Encore un changement qui fera sûrement réagir les Français.
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Olivier Dussopt interpellé
Il faut dire que le nom d’Olivier Dussopt est sur toutes les langues depuis quelques moments. Récemment, on a appris que l’homme politique avait été interpellé à l’Assemblée nationale, le 28 février 2023. C’était la députée LFI Danielle Simonnet elle-même qui l’a fait. Olivier Dussopt est interpellé après qu’il a fait appel d’une décision de la justice. Cette dernière acceptait à ce que l’inspection du travail fasse son travail à Uber, mais Olivier s’y est opposé.
Pour rappel, Brahim Ben Ali ne cesse de se battre à ce qu’on contrôle Uber depuis 2019 jusqu’à maintenant. Finalement, son souhait avait été réalisé. En effet, le 30 novembre 2022, le tribunal administratif de Paris a ordonné à l’inspection du travail de « jouer son rôle ».
Il s’y est opposé
En fait, Brahim Ben Ali a des doutes concernant les conditions de travail chez Uber.
« Des collègues se faisaient déconnecter sans préavis, certains tombaient malades face à la charge de travail, donc j’ai saisi l’inspection du travail pour savoir ce qu’il se passait », a-t-il dit à l’AFP.
Mais au moment où l’inspection aurait eu lieu, Olivier Dussopt s’y est opposé. Le ministre du Travail insistait sur le fait que :
« Leur inspectrice a satisfait à ses devoirs ».
Pour justifier son choix, il avait aussi ajouté que :
« Personne ne peut définir une cible nominative ».
« Les ordonnances ont permis la structuration d’un dialogue social comme j’ai eu l’occasion de vous le dire avec l’aboutissement de l’accord sur le prix minimal de la course », avait-il déclaré en faisant référence au prix minimum de 7,65 euros net par course pour un chauffeur.
Notons que cet accord n’a été signé que par quatre organisations syndicales sur sept lors des négociations. Et Olivier Dussopt a donc :
« Des comptes à rendre, y compris devant l’enquête parlementaire sur les Uber files »
Comme l’a révélé Danielle Simonnet. Une enquête qui devrait débuter ce jeudi.