Courses : selon 60 Millions de consommateurs, ils vont vous coûter 790€ de plus cette année

Depuis quelques mois, les Français dépensent de plus en plus pour faire leurs courses. Et la hausse devrait encore se poursuivre cette année.

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L’année 2022 a marqué un tournant dans l’économie. En effet, après une crise sanitaire qui a bouleversé toute la société française, le conflit entre nos voisins a créé de nouveaux problèmes. Résultat ? Les ménages doivent désormais faire face à une crise de l’énergie, mais aussi à une hausse globale des prix. Selon l’INSEE, l’inflation a même frôlé les 6 % en décembre dernier. Dans ce contexte, même les achats essentiels commencent à peser lourd sur le budget de la population. Or, d’après les experts, la situation ne devrait pas s’arranger avant plusieurs mois. Préparez-vous à payer vos courses encore plus cher à l’avenir. On fait le point tout de suite.

Alimentation : il faut s’attendre à une hausse de 790 euros sur l’année 2023

Si vous vous occupez de faire les courses, vous savez que les prix des supermarchés ont beaucoup augmenté. Ainsi, d’après l’INSEE, le ticket de caisse a bondi de 13,3 %. Mais sur certains produits, l’inflation a fait encore plus de dégâts sur notre pouvoir d’achat. Par exemple, les viandes surgelées coûtent désormais 30 % plus cher qu’en janvier 2022. Pour le papier hygiénique, l’institut a enregistré une augmentation de 21 %. Enfin, pour les huiles végétales, le prix a grimpé de plus de 20 %.  Alors que le budget courses a grimpé de 280 euros entre 2021 et 2022, 60 millions de consommateurs estime que la hausse atteindra 790 euros par an, entre 2022 et 2023.

Tous ces changements ont un effet dévastateur sur le budget courses des ménages. Aussi, le gouvernement a récemment annoncé qu’il travaillait sur la mise en place d’un panier anti-inflation. Le concept ? Faire en sortes que les supermarchés proposent une sélection de 50 produits essentiels, à petit prix. Mais selon la ministre en charge du Commerce, Olivia Grégoire, il ne s’agit pas seulement de baisser les tarifs. Il faut également proposer des aliments de qualités, frais et bio si possible.

« Évidemment, les distributeurs n’ont pas attendu pour mettre en place des opérations coups de poing. Et heureusement, mais ils le font de façon désordonnée et je leur propose une action collective. »

En effet, plusieurs enseignes comme Super U ou Lidl ont déjà prévu ou lancé des opérations commerciales de ce genre ces dernières semaines.

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Augmentation du budget courses : les plus précaires pénalisés

Ces prix qui flambent pénalisent énormément les familles nombreuses, qui ont plusieurs bouches à nourrir. Mais selon 60 millions de consommateurs, les plus jeunes ont aussi tendance à réduire leurs courses. Résultat ? Certains ne prennent plus qu’un repas par jour.

D’après le média, près de 40 % des ménages risquent de se trouver fragilisés par cette crise. Cela correspond à près de 13 millions de foyers. Néanmoins, avant l’inflation, la précarité alimentaire concernait déjà 3 millions de ménages. Avec cette hausse des prix, on comprend facilement que faire ses courses devienne un casse-tête pour les plus modestes. Une seule solution : surveiller les étiquettes et guetter les bons plans. Dans ce contexte, les enseignes discount tirent très bien leur épingle du jeu. Les chaînes comme Noz, Action ou encore Stokomani ne désemplissent pas. La promesse ? Des courses à prix cassés, et même des articles pour se faire plaisir, comme des jouets, des friandises ou des cosmétiques.

Sources : ouest-france.fr

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