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Daniel Balavoine était l’ambassadeur de l’action humanitaire des Paris du Cœur au Rallye Paris-Dakar de janvier 1986. Le chanteur avait déjà été piloté lors de la compétition de 1983 et 1985. Le 14 janvier a eu lieu la 14ᵉ étape de la course qui relie Niamey et Gourma-Rharous au Mali.
Ce jour-là, le jeune chanteur de 33 ans, père de Joana Balavoine et Jérémie, rejoignait Thierry Sabine, le créateur de la compétition. Ils sont tous les deux montés à bord d’un hélicoptère. Personne n’aurait imaginé qu’ils allaient être victimes d’un accident. Dans cet article, on va faire un retour en arrière sur ce terrible drame.
À quelques heures avant l’impensable
Le jour de la 14ᵉ étape de la compétition, le climat était agité. Le matin du 14 janvier 1986, un vent de sable se levait. L’épreuve du jour, reliant Niamey et Gourma-Rharous au Mali, est d’une distance de 843 kilomètres.
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Le chanteur Daniel Balavoine était venu pour superviser l’opération « pompes à eau » des Paris du Cœur. Il est allé à l’aéroport de Niamey pour rejoindre Thierry Sabine. Ensemble, ils ont rejoint la ville de Gao.
Une fois sur place, Daniel Balavoine et le créateur de la compétition ont donné le coup d’envoi d’un match de football. Ce match, organisé dans le cadre du Paris-Dakar, opposait l’équipe de Gao à celle de Mopti.
Deux heures après, le chanteur et Thierry Sabine partent pour rejoindre Gourma-Rharous. Leur destination était située à 250 kilomètres de Gao. François-Xavier Bagnoud pilotait l’hélicoptère pour les conduire jusqu’à l’arrivée de l’étape du jour.
Deux autres personnes se trouvaient aussi à bord du véhicule. En effet, Thierry Sabine avait invité Nathalie Odent, la journaliste du Journal du dimanche et Jean-Paul Le fur, le technicien radio de RTL. Le journaliste Jean-Luc Roy qui avait cédé sa place à Daniel Balavoine au dernier moment est revenu sur ce jour.
« Nous nous sommes croisés avec Daniel. Il m’a demandé si cela ne me dérangeait pas de prendre ma place dans l’hélico. On échange encore quelques mots et je referme la porte… », a-t-il raconté au Figaro.
Daniel Balavoine : son tragique accident
La nuit commençait à tomber et les conditions climatiques se détérioraient de plus en plus. L’hélicoptère s’est d’abord posé à Gossi avant de redémarrer. Le vol était très dangereux à cause des bourrasques de vent.
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Sous de telles conditions climatiques, le pilote a décidé d’atterrir à 22 kilomètres avant la destination de Gourma-Rharous. C’est là que l’impensable s’est déroulé. Le pilote de l’hélicoptère a rapidement perdu le contrôle du véhicule. L’appareil s’est écrasé sur une dune.
Le 14 janvier 1986, à 19 h 20, l’hélicoptère qui transportait 4 personnes s’est désintégré sur près de 150 mètres. Aucun passager du véhicule n’a survécu à cet accident. La population française a perdu l’un des plus grands chanteurs de sa génération alors qu’il n’avait que 33 ans.
Le 15 janvier 1986, cet accident tragique a fait la une des médias. La nouvelle s’est vite répandue et la France était en deuil. Le corps de Daniel Balavoine est rapatrié en France pour son inhumation. Les obsèques de l’artiste et père de famille se sont déroulées le 20 janvier 1986 à Biarritz.
Une belle carrière pour un grand chanteur
Né en 1952, le grand chanteur a eu un début de carrière plus ou moins douce. Au début des années 1970, Daniel Balavoine travaillait avec de nombreux groupes de rock à Paris. Ce n’est qu’en 1975 qu’il a sorti son premier album qu’il a titré « De vous à elle en passant par moi ».
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C’est dans cet album que l’on retrouve son single « Couleurs d’automne ». Il a ensuite sorti un second album « Les aventures de Simon et Gunther » en 1977. La carrière de Daniel Balavoine est lancée lorsque Michel Berger l’a embauché pour participer à l’opéra-rock.
Le chanteur s’est distingué avec son interprétation de Johnny Rockfort dans la comédie musicale « Starmania ». Le succès de cet opéra rock a démarré sa carrière. Daniel Balavoine a sorti plusieurs tubes « Quand on arrive en ville » et « Lucie » en 1978.
En 1980, le jeune artiste a sorti les titres « Mon fils, ma bataille » et « Je ne suis pas un héros ». Ces chansons devenues cultes dans la chanson française. À quelques mois avant sa disparition, Daniel Balavoine avait sorti son dernier album « Sauver l’amour ». Un grand succès commercial contenant plusieurs titres qui marquaient la vie du chanteur parti un peu trop tôt.