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Lorsqu’on retire du liquide dans un DAB, on s’expose déjà à des frais bancaires. Cela concerne notamment les opérations effectuées sur des automates hors du réseau de sa banque ou encore les multiples petits retraits effectués dans le mois. Malheureusement, ces coûts vont encore augmenter dans les prochaines semaines ! Voici un point pour mieux comprendre.
« Tous les ans, ça augmente encore un peu. Un euro, deux euros, peut-être quelques centimes, mais ça fait quand même beaucoup », regrette une femme interrogée par TF1.
Augmentation des frais bancaire chez BNP-Paribas
Les frais facturés par BNP-Paribas vont suivre l’évolution globale des prix, avec d’importantes disparités. Voici les principaux changements :
- Virement au guichet : 4 euros (+14,29 %)
- Frais bancaires pour les cartes bleues :
- Visa Classic : 49,50 euros/an (+3,12 %)
- Visa Premier : 144 euros/an (+2,86 %)
- Visa Infinite : 347 euros/an (+2,97 %)
Les clients expriment leur mécontentement
De nombreux clients sont insatisfaits de ces hausses, surtout dans un contexte économique difficile où les rémunérations stagnent.
« Ça ne me fera pas changer de banque, mais dans le contexte de l’inflation actuelle, c’est absolument terrible. Disons que les salaires ne suivent pas les mêmes progressions. », déplore un homme. « On ne va pas aller manifester parce que la carte bleue a pris cinq euros. On va payer, c’est tout. », témoigne un autre.
D’autres banques augmentent également leurs frais bancaire
BNP-Paribas n’est pas un cas isolé. D’autres banques prévoient également des hausses pour 2025 :
- CIC :
- Tenue de compte : 2,20 euros/mois (+4,76 %)
- Cartes Visa Classic et Mastercard standard : +2,17 %
- La Banque Postale :
- Gestion de compte : +11,76 % selon MoneyVox
- Pénalités en cas de découvert : +10 %
- Carte Visa classique : +5,71 %
Que dit la loi ?
Aucune législation n’interdit aux banques d’augmenter leurs frais bancaires. Voici ce qu’explique Maxime Chipoy, président de MoneyVox :
« C’est comme n’importe quel commerce, les banques ont le droit de changer leurs tarifs parce qu’elles doivent augmenter les salaires de leurs conseillers, elles ont des charges. C’est une inflation qui existe, mais qui sera quand même en moyenne inférieure à l’inflation générale aux alentours de 1,5-2%. »