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Cela va bientôt faire un an que le Pôle emploi a cédé sa place à France Travail. En effet, le nouvel organisme s’inscrit dans cette quête de plein emploi. D’ailleurs, il s’engage à un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi. Cela dit, ce n’est pas son seul rôle. De fait, l’institution peut aussi délivrer des allocations. Ainsi, au même titre que la Caf, France Travail peut vous verser la prime de Noël. Toutefois, contrairement à sa cousine, celle-ci est d’un montant fixe. De plus, il peut aussi donner l’allocation de solidarité spécifique (ASS), sous conditions évidemment.
Cette organisation propose même des services dédiés aux recruteurs. En outre, par sa fonction, elle travaille main dans la main avec l’Assurance retraite pour les pensions de retraites. Cela dit, un couac de données a totalement perturbé le système. De ce fait, certains se sont retrouvés avec des sommes astronomiques à rembourser. On vous dit tout.
France Travail : d’où vient ce bug ?
C’est un témoignage recueilli par nos confrères du site Capital. On y apprend l’histoire d’une certaine Jeanne, qui du jour au lendemain a reçu un courrier. Loin d’être une bonne nouvelle, le 3 octobre 2024, France Travail lui demandait de rendre 17 358,16 euros. Mais pour quelle raison ?
L’affaire se déroule en 2021, la dénommée Jeanne a alors 62 ans. Au chômage, elle souhaite directement toucher sa retraite sans passer par la case retour à l’emploi. Cependant, l’Assurance retraite lui explique alors qu’elle n’a pas suffisamment cotisé.
«que 136 trimestres d’assurance au 1er février»
Puis, l’organisme lui propose de :
«déposer une nouvelle demande quatre mois avant le 1er février 2026, date à laquelle (elle aura) droit au taux maximum».
À l’origine sans emploi, elle touchait donc l’allocation chômage. En cas de non-retour à l’emploi, une autre aide prend le relais, il s’agit de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). En attendant de pouvoir partir à taux plein, Jeanne a entamé les démarches pour la toucher. Le tout entre 2021 et 2024.
Et c’est précisément ici que se situe l’erreur. Normalement Jeanne avait le droit à une retraite. Donc sur ce laps de temps, France Travail a cru à une fraude. Après quelques péripéties, cette dernière a réussi à obtenir gain de cause. En revanche, l’ASS tourne autour de 560 euros quand sa retraite dépassait les 1000 euros, un sacré manque à gagner… Et ce, alors même ce que bug est survenu à cause d’un manque de communication entre l’agence pour l’emploi et la caisse de retraite.
Que faire en cas de litige ?
Si vous êtes dans cette situation, tout n’est pas perdu. Plusieurs bénéficiaires de France Travail ont connu l même mésaventure. Pour toucher votre dû, donc votre pension de retraite dès le départ, la Cnav explique :
«un recours devant l’Assurance retraite dont une commission se saisira pour acter d’une rétroactivité en termes d’attribution de la pension»
Dans le cas d’un bug du côté de France Travail, il faut impérativement solliciter une remise de dette. Un médiateur pourra venir examiner votre dossier. Par exemple, dans l’affaire Jeanne, cette dernière a réussi à obtenir une réduction. Passant ainsi de 17 358,16 euros à 2 249,81.