Héritière de Pôle emploi, France Travail a un objectif simple. Garantir et matérialiser cette promesse du plein emploi. Ainsi, elle a fait son entrée sur le devant de la scène le 1ᵉʳ janvier 2024. En outre, elle a aussi amené, avec elle, quelques différences notoires. En effet, dès le 1ᵉʳ janvier 2025, France Travail sera aussi à l’origine d’une réforme de taille sur le RSA. Ainsi, ses bénéficiaires devront s’inscrire, eux, et leurs conjoints, pacsés, mariés, auprès de l’organisme d’emploi. L’objectif ? Après un classement dans une catégorie de demande d’emploi, ils auront l’obligation de s’inscrire dans un projet professionnel concret. De plus, cela s’accompagne de 15 heures de travail hebdomadaire. Une situation qui tranche avec ce qu’on avait connu jusqu’alors. Cela dit, cette nouvelle impulsion se voit déjà handicapée par des coupes budgétaires. On vous explique.
France Travail : des ambitions revues à la baisse ?
Selon le journal les échos, le gouvernement de Michel Barnier souhaiterait voir disparaître 500 postes en équivalent temps plein (EQTP) en 2025. Le tout en utilisant le projet de loi de finances (PLF) de 2025 comme justificatif. Cela dit, France Travail va voir une hausse de ses inscrits avec la réforme du RSA en 2025. De plus, parmi ses promesses, l’organisme doit pouvoir fournir un accompagnement privilégié pour permettre à la réinsertion professionnelle. Bien qu’elle soit déjà très encline à financer des formations, avoir un conseiller reste incontournable. Compte tenu de la charge de travail en plus qui s’annonce pour France Travail, la situation sera loin d’être optimale. De leur côté, la direction de France Travail a expliqué, qu’il faudrait augmenter d’un :
« petit millier le nombre de postes supplémentaires à temps plein nécessaires pour assurer la montée en charge de la réforme, telle que prévue par la loi »
Les conflits d’intérêts semblent plus qu’évident dans cette affaire…