Arnaque au virement : ces courriels frauduleux que les escrocs vous envoient pour vous soutirer de l’argent

Comme beaucoup d'autres escroqueries en 2024, l'arnaque au virement sévit sur les messageries électroniques. Les malfaiteurs se présentent alors comme des créanciers.

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En octobre se déroule le mois de la cybersécurité. À cette occasion, RMC Conso a mené l’enquête sur les pièges qui guettent les internautes en 2024. Forcément, quand on creuse ce sujet, on entend très vite parler d’hameçonnage. Sans surprise, l’arnaque au virement repose sur cette méthode. Comme souvent avec les campagnes de phishing, les escrocs envoient des courriels en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas.

Par le passé, nous vous avons déjà mis en garde sur plusieurs ruses du même genre. Parfois, les arnaqueurs se présentent comme des employés de grandes firmes. Comme Disneyland ou Air France. Ils peuvent aussi prétendre qu’il travaille pour un service public. Dans le cas de l’arnaque au virement, ils tentent de faire croire que vous avez des dettes à rembourser. Un bon prétexte pour semer la panique chez les plus crédules et se remplir les poches facilement ! Afin de vous aider à déjouer ce piège, on fait le point tout de suite !

Arnaque au virement : les escrocs sont bien renseignés !

Voilà comment cette escroquerie fonctionne. Les malfaiteurs envoient un courriel à leur proie, en usurpant l’identité de l’un de ses créanciers. Il peut s’agir d’un avocat qui réclame des honoraires. Ou d’un propriétaire qui exige le paiement de loyers en retard. Les possibilités sont infinies. Cependant, l’arnaque au virement ne frappe pas hasard. Elle survient une fois que les malfaiteurs ont assez d’informations pour inventer une histoire crédible. En effet, ils personnalisent leurs messages en fonction de votre situation. Après avoir hacké votre boîte de réception.

« Ce type d’escroquerie est souvent consécutif au piratage d’un compte de messagerie. Il peut s’agir du compte mail du créancier avec lequel la victime est en relation ou bien de celui de la victime dont l’escroc aura pris le contrôle. », révèle le site Cybermalveillance. 

Avec autant de cartes en main, les arnaqueurs peuvent paraître crédibles. La victime croit alors avoir affaire à l’un de ses créanciers. Et dans certains cas, elle accepte de payer son dû sans attendre. Elle envoie ainsi l’argent sur le faux RIB, transmis par email. Voilà comment l’arnaque au virement peut vous duper. Si les escrocs sont rattrapés par la justice, ils risquent des peines allant jusqu’à 3 ans de prison et 200 000 euros d’amende. C’est du moins ce que prévoit l’article 323-1 du Code pénal.

Que faire si on est tombé dans le panneau ?

Avec ces techniques redoutables, les malfaiteurs peuvent tromper bien du monde sur internet. Généralement, il vaut prévenir que guérir. Ainsi, si vous recevez un courriel louche, et que vous soupçonnez une arnaque eu virement, il vaut mieux vérifier avant de payer. Dans ce cas, contactez votre créancier par téléphone pour avoir sa version. Bien entendu, si vous lui devez réellement de l’argent, il ne manquera pas de vous rappeler vos dettes. Mais il pourra aussi vous indiquer s’il est à l’origine du message ou non. Ce qui vous aidera à démasquer les arnaqueurs !

Les choses se corsent une fois que vous avez déjà envoyé l’argent aux escrocs. Cela dit, dans le cadre de l’arnaque au virement, vous avez quelques recours a posteriori.

« Demandez le retour des fonds. Votre banque pourra exiger une copie de votre dépôt de plainte pour instruire votre demande. », suggère Cybermalveillance.

Afin de porter plainte de façon efficace, vous devez réunir à maximum d’éléments. En clair, il faut présenter les traces des opérations bancaires, les échanges par courriels, vos relevés de comptes et tous les documents transmis par les escrocs. Vous pouvez ensuite vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie. Si besoin, vous pouvez également déposer plainte en adressant un courrier au procureur de la République en poste, au sein du tribunal judiciaire dont dépend votre résidence principale.

Sources : rmc.bfmtv.com

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